Les dangers du bruit : comment protéger les oreilles de nos enfants

Télévision ou radio, sonnerie de téléphone, travaux, rue passante ou jeux sonores… Sans nous en rendre compte, nous vivons dans des environnements très bruyants auxquels les enfants sont aussi exposés que nous mais moins bien protégés ! En quoi ces bruits sont-ils nuisibles pour leurs petites oreilles ? Quels bruits sont particulièrement dangereux pour eux et pourquoi ? Quelles solutions pour protéger les oreilles de nos enfants ?   

Le bruit, c’est quoi ?

Ondes et niveaux sonores

Le bruit est une vibration qui se transmet dans l’air ou dans l’eau. Si vous vous souvenez de vos cours de physique, la vibration se présente comme une onde.

Plus l’onde est haute et basse, plus le son est fort (c’est ce qu’on appelle l’amplitude). On mesure le niveau sonore en décibels (dB).

Voici quelques exemples de bruits pour vous aider à évaluer le niveau sonore autour de vous :

  • Une chambre silencieuse : 30 dB
  • Une conversation entre 2 personnes : 60 à 65 dB
  • Une télé : 70 dB
  • Un aspirateur : 75 dB
  • Un concert de musique, une discothèque : 105 dB

Comment entend-on ?

L’oreille en détails

Que se passe-t-il dans notre oreille quand le son arrive ? Le pavillon capte la vibration qui passe alors par le conduit auditif pour atteindre le tympan. Elle est alors transformée pour circuler dans le milieu liquide de la cochlée. C’est le mouvement du liquide dans la cochlée qui stimule les cellules ciliées.

Les cellules ciliées transforment enfin le son en influx nerveux qui va jusqu’au cerveau en empruntant le nerf auditif. Nous avons 15 000 cellules ciliées à la naissance. Elles constituent notre capital auditif.

Le fonctionnement de l’oreille de l’enfant

Les enfants plus exposés

L’oreille moyenne, entre le tympan et l’entrée de la cochlée, amortit les bruits trop forts et protège l’oreille interne. Mais le système n’est pas aussi efficace sur les bruits très intenses et prolongés.

Jusqu’à 18 mois, le conduit auditif des enfants est plus étroit mais surtout plus court que celui des adultes : 18 mm contre 30 mm. L’oreille interne des enfants est donc encore plus exposée que la nôtre.

Dès sa naissance, les oreilles de l’enfant sont aussi développées que celles de l’adulte. Mais le tout petit est plus vulnérable car il n’a pas le réflexe de protéger ses oreilles des bruits trop forts.

Quels sont les bruits qui peuvent créer des troubles de l’audition chez nos enfants ?

Intensité et durée

Ce sont essentiellement les bruits intenses et prolongés qui peuvent abîmer les oreilles de nos enfants dès la naissance. Et même pendant la grossesse puisque l’enfant perçoit certains sons dès le 3e trimestre.

Les bruits dangereux pour les enfants :

  • L’exposition répétée aux sons intenses qui dépassent 80 décibels comme : la tondeuse, l’aboiement d’un chien ou le décollage d’un avion.
  • L’exposition continue aux sons qui peuvent dépasser 80 décibels comme : les jeux musicaux, la musique, la radio, la télévision ou la console de jeux.

Quels sont les risques pour les oreilles de nos enfants ?

Gêne momentanée ou perte d’audition

Des bruits trop forts pendant une longue période risquent de détruire la surface des fines cellules ciliées de l’oreille interne qui permettent de percevoir les sons. Résultat ? Des problèmes d’audition comme les oreilles bouchées, des sifflements, des bourdonnements, des acouphènes ou même une perte d’audition.

Entendre des bruits de fond pendant un court moment ne pose pas de problème. Cela développe même la capacité de l’enfant à comprendre son entourage malgré le bruit ambiant. C’est l’environnement bruyant continu qui est le plus dangereux. Il entraîne de la fatigue et du stress, et peut même être à l’origine de troubles du sommeil et de la concentration.

Comment savoir que notre enfant a des problèmes d’audition ?

Reconnaître les signes

Pour savoir s’il a des problèmes d’audition, certains signes ne trompent pas.

Si votre enfant :

  • a des bourdonnements ou les oreilles bouchées
  • répond souvent par « hein » ou « quoi ? »
  • ne vous entend que si vous êtes en face de lui
  • a du mal à entendre dans les endroits bruyants
  • parle fort ou monte le volume de sa boîte à histoires ou de la télé de façon exagérée
  • doit regarder vos lèvres pour comprendre ce que vous dites
  • commence à avoir des problèmes à l’école

 Au moindre doute, il ne faut pas hésiter à aller consulter un ORL qui pourra faire passer un examen auditif à votre enfant.

Les solutions pour protéger les oreilles des enfants

Protection rapprochée

  • Avant tout, on évite les bruits intenses à répétition et les bruits de fond permanents
  • On utilise les jouets sonores et écouteurs avec modération

Pensez à privilégier ceux dont le volume est modulable. Vous pouvez aussi réduire le bruit en masquant le haut-parleur avec du ruban adhésif. Et si le son n’est pas indispensable, on n’hésite pas à enlever les piles.

Si vos enfants utilisent des écouteurs, essayez-les d’abord pour régler le volume et limitez leur usage.  Pour les adolescents qui utilisent plus souvent leurs écouteurs, il est préférable d’utiliser le casque. La bonne qualité sonore permet d’écouter moins fort.

  • On baisse le volume du jeu sonore ou musical, de la boîte à histoires ou du téléphone. Avec les plus grands, on fixe des limites sur le temps d’écoute de musiques fortes et on les encourage à faire des pauses d’écoute.
  • On s’équipe pour protéger les oreilles avec des coquilles protectrices bien ajustées aux oreilles de l’enfant, très efficaces pour protéger les oreilles des petits pendant les spectacles musicaux, les feux d’artifice ou même au cinéma. Pour les plus grands, vous pouvez leur suggérer de mettre des bouchons d’oreille pour les concerts ou les événements sportifs.

Comment reposer les oreilles
des enfants ?

Apprendre les bonnes habitudes

Grâce au jeu bien sûr ! On peut jouer à découvrir le silence, à chuchoter des mots à l’oreille de son enfant qu’il doit deviner ou au champion du silence qui réussira à faire le moins de bruit possible. On peut aussi jouer à marcher comme des Indiens sans un seul bruit.

Et bien sûr, en imitant les parents, voici la plus efficace des méthodes. Offrez-vous des pauses détente en silence au quotidien. Tout naturellement, votre enfant fera pareil.

L’apnée du sommeil : un syndrome silencieux

Fréquente, l’apnée du sommeil touche une personne sur 10 en France. Risquée, elle est pourtant peu diagnostiquée alors qu’il existe des solutions efficaces. Qui est concerné ? Comment la détecter ? On vous dit tout sur ce syndrome silencieux.

Qu’est-ce que l’apnée du sommeil ?

Respirer ou dormir

On parle d’apnée du sommeil (médicalement appelée le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil ou SAHOS), quand la respiration se réduit ou s’interrompt de façon anormalement régulière pendant le sommeil.

Ces pauses durent de 10 à 30 secondes, parfois plus, et peuvent se répéter jusqu’à une centaine de fois par nuit. L’apnée provoque un manque d’oxygène. Le cerveau réveille alors le dormeur pour qu’il se remette à respirer. Le dormeur n’en a pas toujours conscience car ces réveils sont brefs.

Souvent, le dormeur est un gros ronfleur. Il se réveille fatigué, somnolent.

Les apnées du sommeil peuvent être légères ou sévères :

  • Apnée légère : entre 5 et 15 pauses respiratoires par heure
  • Apnée modérée : entre 16 et 30 pauses respiratoires par heure
  • Apnée sévère : au-delà 30 pauses respiratoires par heure. Le traitement est alors remboursé par la Sécurité Sociale

Comment reconnaître les signes d’une apnée du sommeil ?

Ronfler mais pas seulement

Ceux qui souffrent d’une apnée du sommeil ronflent la nuit et sont fatigués le matin… comme beaucoup de gens. Ils peuvent aussi avoir des maux de tête et parfois une baisse de libido. Ces signes courants sont rarement considérés comme inquiétants. Pourtant, ils sont à prendre au sérieux. Le risque de somnolence par exemple expose davantage ceux qui souffrent d’apnée du sommeil aux accidents de voiture (2,5 fois plus).

Quelles sont les causes d’une apnée du sommeil ?

Quand les voies respiratoires se bouchent

D’où vient cette apnée du sommeil ? Ce sont souvent les conduits respiratoires de l’arrière-gorge qui s’obstruent pendant le sommeil. Ce phénomène est lié au relâchement des muscles de la gorge et au blocage des voies aériennes par la langue.

Il existe aussi une apnée du sommeil d’origine neurologique, dans laquelle le cerveau n’envoie plus le signal pour respirer. Cette apnée dite centrale est beaucoup plus rare.

#1 L'apnée du sommeil un syndrome silencieux

Qui sont les profils à risque ?

Les plus concernés

L’apnée du sommeil est beaucoup plus fréquente qu’on l’imagine : elle touche 1 personne sur 10 en France et 30 % des plus de 65 ans (mais tout de même 10 % des 30-44 ans).

Qui est concerné ?

  • Le surpoids est le facteur de risque majeur : 70 % de ceux qui souffrent d’une apnée du sommeil sont en surpoids et les enfants peuvent également être concernés
  • Les hommes sont plus exposés que les femmes, même si le risque augmente après la ménopause
  • Les personnes ayantORL qui obstruent le nez, momentanément ou de manière permanente
  • Ceux qui ont des spécificités anatomiques de la bouche, favorisant l’obstruction des voies respiratoires
  • Ceux qui consomment de l’alcool et du tabac sont plus touchés. Avec le tabac, c’est 3 fois plus de probabilité de faire de l’apnée du sommeil
  • Si un membre de votre famille souffre d’apnée du sommeil, vous avez également plus de chances d’être concerné

Quels sont les risques d’une apnée du sommeil ?

Les dangers et les solutions

L’apnée du sommeil n’est pas un symptôme anodin. A long terme, elle favorise les maladies cardiovasculaires (hypertension, accident vasculaire cérébral, maladie coronarienne, insuffisance cardiaque…), y compris sous leurs formes graves. Elle peut aussi être associée à du diabète ou à des anomalies des graisses dans le sang.

Si vous avez le moindre doute, il est important de consulter un spécialiste ORL. Aujourd’hui, plus de la moitié des apnées du sommeil ne sont pas diagnostiquées, et ne sont donc pas traitées.

Or il existe des solutions. Pour des apnées légères, on peut agir sur les facteurs de risque et l’hygiène de vie (perte de poids, arrêt du tabac, exercice physique…). Le port d’une orthèse mandibulaire peut aussi aider. Pour les apnées plus sévères, il est souvent nécessaire de dormir avec un appareil qui envoie de l’air en légère surpression directement dans les voies respiratoires (nez ou bouche selon les cas). On parle de PPC pour Pression Positive Continue.  Un peu contraignant, cet appareil est néanmoins très efficace et permet une oxygénation normale du cerveau. Dans tous les cas, au moindre douter, il faut consulter un médecin ou un spécialiste.

VRAI ou FAUX : les idées reçues sur le ronflement

Le ronflement, c’est bruyant, gênant… Mais encore ? Est-ce vraiment un phénomène qui touche plutôt les hommes ? N’y a-t-il vraiment rien à faire ? Au-delà des évidences, on met fin aux idées reçues sur les ronfleurs et le ronflement.

Qu’est-ce que le ronflement ?

D’où vient ce bruit ?

Le ronflement – de son petit nom scientifique la ronchopathie – est lié au passage difficile de l’air dans le pharynx. Les tissus alentours sont mous, l’air est entraîné à l’inspiration, les tissus vibrent comme une voile de bateau dans le vent. Pourquoi le passage est rétréci et les tissus mous ? Les raisons sont multiples. Parfois elles sont anatomiques et propres à chacun. On sait aussi que la prise de poids, l’âge, la ménopause, ou les difficultés respiratoires favorisent le ronflement.

Le ronflement, c’est gênant mais jamais très fort : FAUX

Tous les ronfleurs ne se ressemblent pas

Il y a toutes sortes de ronfleurs. Certains atteignent le niveau sonore d’une conversation (45 à 60 dB) mais certains vont jusqu’à égaler le niveau sonore d’un circuit automobile, d’un concert ou du passage d’un camion (100 dB). On comprend que ceux qui dorment dans la même pièce puissent être gênés par le bruit !

Les ronfleurs dorment bien : VRAI et FAUX

Grosse fatigue ?

Le ronflement n’est pas toujours lié à des problèmes de sommeil. On connaît des ronfleurs occasionnels qui dorment comme des bébés. Toutefois, le ronflement peut nuire à la qualité de sommeil. On se réveille alors fatigué, sans que la nuit soit source de récupération. Plus sérieuse, l’apnée du sommeil, qui peut être associée à des ronflements, nécessite quant à elle une prise en charge médicale.

En résumé, si vous, votre partenaire ou vos enfants ronflent et se réveillent fatigués, n’hésitez pas à consulter un ORL pour trouver l’origine du problème et même, peut-être, une solution !

On ronfle toutes les nuits de la même manière : FAUX

#2 idées reçues sur le ronflement3

Faire la fête… avec modération

Certes, il y a les habitués du ronflement et ceux pour qui c’est une exception. Mais au-delà de ces grandes tendances personnelles, certaines circonstances favorisent les ronflements nocturnes.

Après un gros repas, une prise d’alcool, de tabac, on a plus de chance de ronfler. De même, une prise de poids, une gêne respiratoire liée à un rhume ou à une maladie hivernale favorisent les bruits nocturnes. Enfin, sachez que dormir sur le dos aura aussi tendance à vous faire ronfler plus facilement.

Le ronflement touche plus les hommes que les femmes : VRAI et FAUX

Tous égaux !

C’est en partie vrai chez les jeunes mais la parité se rétablit avec l’âge. Si 60 % des hommes ronflent après 40 ans, 40 % des femmes le font aussi. Après la ménopause, les tissus de la gorge se ramollissent, ce qui favorise alors le ronflement chez les femmes.

Les enfants ne ronflent pas : FAUX

Bonne nuit les petits

Même les petits sont concernés et c’est loin d’être anecdotique ! En effet, 10 % des enfants ronflent. Cela peut être favorisé par des particularités anatomiques parfaitement sans danger mais si votre enfant se réveille fatigué, vous pouvez consulter un ORL pour vous assurer que tout va bien.

Il n’y a rien à faire quand on ronfle : FAUX

Des solutions existent !

De nombreuses solutions existent pour limiter les ronflements, que ce soit pour le ronfleur ou celle ou celui qui partage sa chambre.

D’abord, mieux vaut comprendre l’origine de son ronflement. Nasal ou buccal, chaque type a ses solutions spécifiques.

Nasal ou buccal : comment reconnaître son ronflement ?

Si votre ronflement est nasal, vous pourrez trouver des bandelettes nasales, des sprays pour libérer les voies nasales ou un dilatateur nasal. Si vous souffrez d’un ronflement buccal, vous trouverez aussi des sprays, des pastilles, des gouttières buccales ou même des orthèses d’avancée mandibulaire.

Toutes les solutions anti-ronflement

Le ronflement c’est sans danger pour la santé : VRAI et FAUX

Vite, on consulte !

La majorité des ronflements sont inoffensifs. Pourtant, si vous ressentez de la fatigue au réveil, mieux vaut consulter un médecin ORL. En effet, un ronflement régulier peut cacher une apnée du sommeil qui mérite une prise en charge médicale sans tarder.

Ronflement : comment sauver son couple ?

Si les ronfleurs peuvent passer de très bonnes nuits, c’est parfois plus compliqué pour leurs partenaires, qui voient leurs nuits entrecoupées de réveils et d’insomnies. Comment faire pour que votre ronflement ou celui de votre conjoint ne crée pas de tensions dans votre couple ? Comment gérer ces bruits nocturnes occasionnels ou réguliers ? Découvrez toutes les astuces qui peuvent changer vos nuits et apaiser les relations.

Les causes du ronflement

Un même son, plusieurs explications

Il n’est pas toujours évident d’établir les causes exactes du ronflement. Ce bruit est créé par le rétrécissement des voies respiratoires au moment où passe l’air, un peu comme un tuyau pincé dans lequel on soufflerait. Mais ce rétrécissement peut avoir des causes multiples, parfois liées à l’anatomie d’un individu, à l’obstruction des voies respiratoires (lors d’un rhume par exemple), ou encore au ramollissement des muscles de la gorge (avec l’âge par exemple).

 

L’effet sur la qualité du sommeil

Pour les ronfleurs et leurs partenaires

Pour les ronfleurs eux-mêmes, le son n’est pas une gêne. On connaît certains ronfleurs qui dorment très bien. Parfois en revanche, leurs nuits peuvent être hachées et non récupératrices. Ils se réveillent alors fatigués. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin ORL pourra vérifier si tout va bien.

Le bruit, qui peut atteindre 100 dB, est en revanche souvent gênant pour la ou le partenaire. Et cette gêne peut causer bien des tensions au sein du couple : 44 % des Français se sont déjà disputés avec leur conjoint en raison des ronflements de l’un d’eux (source : Ifop pour Tousaulit) !

Comment gérer cette question ? Comment permettre aux deux partenaires de mieux dormir ? Des solutions existent.

Comment l’annoncer à son partenaire

Le plus tôt sera le mieux

La première chose à faire quand on est gêné par les ronflements de son ou sa partenaire, c’est de le dire sans attendre. En effet, mieux vaut exprimer ses difficultés à dormir calmement plutôt que d’attendre que la fatigue et la rancœur fassent monter la pression, au risque de se mettre en colère. Le sujet deviendra alors épineux et plus difficile à résoudre.

La meilleure manière d’en parler ? Evoquer ses propres troubles du sommeil et chercher des solutions ensemble. Rassurer son partenaire sur l’amour qu’on lui porte tout en expliquant factuellement le problème.

Les solutions pratiques pour mieux vivre avec les ronflements

Ronfler n’est pas une fatalité

Si certaines particularités anatomiques peuvent être à l’origine du ronflement, dans la majorité des cas, on peut agir pour réduire les ronflements, en fréquence ou en intensité.

  • Soigner son hygiène de vie: moins fumer et boire le soir. Ce n’est un secret pour personne, après une fête, on ronfle davantage ! La consommation d’alcool le soir relâche les tissus de la gorge, créant des conditions idéales pour le ronflement. Quant à la cigarette, elle crée une inflammation avec le même résultat. Réduire sa consommation d’alcool ou de cigarettes est donc une excellente idée pour éviter de ronfler.
  • Faire attention à son poids: le surpoids favorise également le ronflement et quelques kilos peuvent faire la différence. Mieux vaut garder la ligne pour passer de bonnes nuits.
  • Eviter de dormir sur le dos: quand on dort sur le dos, la langue a vite fait de tomber vers la gorge à cause de la gravité. Le passage de l’air se réduit et le ronflement se fait plus sonore ! Si vous pouvez dormir sur le côté, vos nuits n’en seront que plus douces.

De même, il existe des solutions pratiques à mettre en place quand on est un ronfleur régulier, qui peuvent considérablement améliorer la situation pour vous et votre partenaire :

  • Les sprays et gommes pour dégager le nez ou la gorge
  • Les bandelettes ou les dilatateurs qui écartent le nez pour faciliter le passage de l’air
  • Les gouttières buccales ou l’orthèse d’avancée mandibulaire qui créent de meilleures conditions au passage de l’air
  • L’oreiller anti-ronflement qui aide à adopter la position latérale pour dormir

Nos solutions anti-ronflement

Dans tous les cas, quand le ronflement devient une gêne pour vous ou votre partenaire, n’hésitez pas à consulter. Le médecin ORL pourra vous donner des pistes pour améliorer la situation. Il pourra aussi vérifier que votre ronflement ne cache pas une apnée du sommeil, véritable pathologie qui nécessite une prise en charge médicale.

Et pour le ou la partenaire ?

Des bouchons d’oreilles peuvent permettre de passer à nouveau de bonnes nuits et d’apaiser les tensions.

Les protections auditives sommeil

Comment reconnaître son ronflement : nasal ou buccal ?

Ronflement nasal ou buccal ? Peut-être ne vous êtes-vous jamais posé la question. Pourtant, le ronflement peut avoir des origines différentes. Et selon les cas, on n’apporte pas les mêmes solutions. Comment faire la différence entre un ronflement nasal et un ronflement buccal ? Quels sont les signes pour les identifier ? Comment réduire l’un et l’autre ? On vous dit tout.

 

Qu’est-ce que le ronflement ?

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Le ronflement, c’est le bruit de l’air qui se fraye un passage dans un espace restreint et fait vibrer les tissus mous, un peu comme un drapeau qui claque dans le vent. Le ronflement est finalement très répandu car plus de 10 millions de français ronfleraient régulièrement, et au-delà de 50 ans, 60 % des hommes et 40 % des femmes seraient touchés (source : http://www.chu-nimes.fr/actu-cht/tout-savoir-sur-le-ronflement.html/).

Mais tout le monde ne ronfle pas de la même manière. Il y a les ronfleurs occasionnels et les ronfleurs chroniques, les ronfleurs discrets et les ronfleurs spectaculaires dont le niveau sonore peut atteindre l’équivalent du passage d’un camion (soit 95 à 100 dB). Si la majorité des ronflements sont bénins, ils peuvent être le signe précurseur de pathologies plus graves comme l’apnée du sommeil. Une pathologie plus fréquente qu’on l’imagine : selon les études entre 1 et 8 % de la population seraient concernés (source : https://chhuor-orl-nantes.fr/le-ronflement-et-lapnee-du-sommeil/). Les ronflements peuvent perturber les nuits du ronfleur, de la personne qui partage son lit et même parfois de toute la famille !

-> Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le ronflement

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Quels sont les différents types de ronflement et comment les reconnaître ?

Ronflez-vous un peu, beaucoup, passionnément ?

Faites-vous partie des ronfleurs d’un soir ou des ronfleurs de toujours ? il existe 3 grandes catégories de ronflement en fonction de la fréquence et de l’intensité.

  • Le ronflement est léger ou occasionnel. Il ne perturbe ni vos nuits ni celles de votre partenaire. Il peut intervenir surtout l’hiver ou au moment des allergies, ou encore après une soirée de fête (alcool, repas trop copieux).
  • Le ronflement modéré est plus fréquent et plus sonore. Il peut être gênant pour votre entourage et perturber votre capacité de récupération. Alors, vous passez de mauvaises nuits et vous vous réveillez fatigué(e). Souvent, des solutions simples permettent d’atténuer le ronflement modéré voire de le faire disparaître. N’hésitez pas à vous renseigner auprès d’un professionnel de santé.
  • Le ronflement chronique est permanent et peut être associé à d’autres pathologies comme l’apnée du sommeil. Ce type de ronflement doit être diagnostiqué par un médecin qui peut demander des examens complémentaires. Certains équipements médicaux peuvent être nécessaires pour accompagner l’apnée du sommeil et parfois, une intervention chirurgicale peut résoudre le problème.

Ronflement nasal ou buccal : toutes les différences  

Et vous, quel ronfleur êtes-vous ?

Selon le type de ronflement, les solutions à apporter sont différentes. C’est pourquoi il est important de bien se connaître et de bien comprendre l’origine de ces bruits nocturnes.

Le ronflement nasal : Il est causé par des voies nasales obstruées dû à un rhume, une allergie ou une cloison nasale déviée. Certaines personnes ont également des voies nasales plus petites que la moyenne et cela peut créer un ronflement, car l’air rencontre des difficultés à circuler dans la sphère ORL : le ronflement est alors fréquent voire permanent.  

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Le test pour se faire une idée : En bouchant une narine avec votre index, observez ce qui se passe dans l’autre narine quand vous respirez normalement. Si celle-ci se rétrécit nettement au passage de l’air, vous êtes probablement un ronfleur nasal. Vous pouvez continuer à explorer cette hypothèse.

La solution ? Aujourd’hui il existe des solutions simples à efficacité immédiate qui élargissent les voies nasales pendant votre sommeil et réduisent le ronflement. Si votre ronflement est occasionnel, pendant la saison hivernale où les rhumes se succèdent, pensez aussi à bien nettoyer les voies nasales avant d’aller vous coucher à l’aide d’un spray nasal.

Le ronflement buccal : Il est causé par l’obstruction du passage de l’air entre la bouche et la gorge. Lors du sommeil, les tissus mous du palais et de la luette se relâchent. Souvent, le ronflement buccal a lieu la bouche ouverte. Le ronfleur se réveille d’ailleurs fréquemment avec la bouche sèche. Le son est régulier, comme le bruit d’une voile au vent. Mais attention, parfois des voies nasales obstruées peuvent être la cause d’un ronflement buccal, ce qui peut brouiller les pistes.

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Le test pour se faire une idée : Si, quand vous essayez de ronfler volontairement la bouche ouverte, le son est le même que le ronflement pendant votre sommeil (la personne qui dort avec vous pourra peut-être vous le confirmer), il est probable que vous soyez un ronfleur buccal. Continuez l’enquête dans cette voie !

La solution ? Une fois encore, des moyens existent afin de faciliter le passage de l’air et limiter les vibrations sonores causant les ronflements. Différentes solutions selon vos goûts (sprays, pastilles, oreillers…) permettent de limiter les vibrations sonores au niveau de la gorge. Vous trouverez aussi des appareils permettant d’aider à retenir les tissus mous lors du sommeil et de maintenir ainsi un flux d’air.

Dans tous les cas, éviter de dormir sur le dos est une des clés pour des nuits plus calmes. Les positions latérales favorisent en effet le dégagement des voies respiratoires.

Comment savoir si votre ronflement est pathologique ?

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Un doute ou une question ?  Vite, une consultation !

Aucun tabou à avoir. Le ronflement est un motif de consultation majoritaire chez les ORL ! (source : https://chhuor-orl-nantes.fr/le-ronflement-et-lapnee-du-sommeil/). S’il incommode votre partenaire, s’il perturbe vos nuits ou si vous suspectez une apnée du sommeil, une consultation chez un médecin est nécessaire. N’hésitez pas à y aller avec votre partenaire qui pourra donner des informations précieuses au médecin pour l’aiguiller sur le type de ronflement (fréquence, son, position pendant que vous ronflez…).

Votre médecin pourra alors prescrire des examens complémentaires et personnalisés et ainsi vous accompagner pour passer à nouveau des nuits paisibles.

Baignade : comment bien protéger ses oreilles ?

Une oreille qui se bouche après une baignade, oui c’est une sensation désagréable qui peut même parfois se compliquer. Comment bien protéger ses oreilles lorsque l’on aime se baigner et mettre la tête sous l’eau ? Il existe des astuces pour éviter les douleurs, infections et otites liées à la présence d’eau dans les oreilles.

Pourquoi la baignade est-elle dangereuse pour les oreilles ?

Quand l’eau stagne dans l’oreille

Si l’on parle des dangers de la baignade sur les oreilles c’est parce qu’il arrive que l’eau qui entre dans l’oreille ne parvienne pas à bien s’en écouler. C’est particulièrement problématique quand il s’agit de l’eau de mer ou de piscine, plus chargées en bactéries que l’eau de la douche ou du bain. L’eau qui stagne dans le conduit auditif dilue le cérumen censé le protéger de la prolifération des bactéries. Les agents pathogènes ont alors quartier libre pour se développer et déclencher des inflammations dans l’oreille.

Comment savoir si on a de l’eau dans l’oreille ?

3 signes pour détecter de l’eau dans les oreilles

Quand l’eau stagne dans le conduit auditif on le ressent très vite. L’oreille est comme bouchée. En effet l’eau empêche le tympan de vibrer normalement. Les sons sont atténués, l’audition est brouillée. Pour l’évacuer : on remue la tête et on la penche bien de gauche à droite. Les signes auxquels il faut être vigilant ? Si l’oreille devient sensible au toucher ou si, en tirant sur l’oreille (à l’extérieur), on ressent une douleur dans le conduit auditif (à l’intérieur), alors une inflammation est peut-être en train de s’installer. Une consultation chez un spécialiste oto-rhino-laryngologiste (ORL)un médecin généraliste ou un pédiatre, permettra de l’enrayer.

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L’otite du baigneur : qu’est-ce que c’est ?

Une otite saisonnière : l’otite de l’été

Surnommée « otite du baigneur », cette otite externe aigüe douloureuse est liée à la stagnation d’eau dans le conduit auditif. Les bactéries y prolifèrent entraînant parfois même l’écoulement de liquide blanc ou jaune. Les enfants y sont particulièrement sensibles.

  • Comment la repérer ? Les signes sont multiples comme évoqués ci-dessus. Si l’oreille devient sensible, douloureuse quand on tire dessus, si du liquide s’écoule, si le conduit auditif ou l’oreille rougissent ou si des démangeaisons s’installent : une otite du baigneur est peut-être en cours de formation.
  • Comment s’en débarrasser ? En consultant un médecin ou spécialiste ORL qui pourra prescrire un antalgique pour la douleur et un traitement antibiotique pour éliminer les bactéries. En 1 semaine, l’otite du baigneur peut disparaître. On sera bien vigilant à ne pas introduire d’eau dans le canal auriculaire le temps de la guérison.

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Comment bien protéger ses oreilles pendant la baignaDe ?

3 astuces pour bien protéger ses oreilles de l’eau

  • Prévenir: si vos oreilles sont sensibles aux otites, alors il est recommandé d’éviter un maximum de mettre la tête sous l’eau en piscine et au bord de la mer.
  • S’équiper: avec des bouchons d’oreilles pour empêcher l’eau de rentrer dans le conduit auditif. Il existe des bouchons spécialement conçus pour la baignade.
  • Eviter les bouchons de cérumen : pour préserver la capacité de l’oreille à bien se réguler, il est important d’être vigilant à l’hygiène de ses oreilles. On évite notamment les bâtonnets ouatés. Enfoncés trop profondément dans le conduit auditif, ils favorisent la création de bouchons de cérumen qui compliquent l’évacuation de l’eau.

Quels sont les bons gestes pour bien nettoyer ses oreilles après la baignade ?

Après chaque baignade (particulièrement en extérieur), il y a quelques bons gestes à adopter pour bien sécher ses oreilles et éviter l’apparition d’otites externes. Après avoir bien égoutté ses oreilles en penchant la tête de chaque côté, on place un mouchoir en papier autour de son auriculaire pour absorber l’eau.

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Comment retirer du sel et du sable de ses oreilles ?

2 façons de bien nettoyer ses oreilles après la plage

Avoir du sel dans les oreilles, oui c’est inévitable quand on se baigne en mer. On peut aussi retrouver du sable dans ses oreilles (et plus particulièrement dans celles des constructeurs de châteaux de sable). Pour bien les nettoyer, on suit les recommandations habituelles sur l’hygiène de l’oreille :

  • Pas de bâtonnet ouaté qui risque d’enfoncer le sel et le sable plus profondément dans le conduit auditif.
  • On utilise du sérum physiologique ou les solutions disponibles en pharmacie pour nettoyer son conduit tout en douceur.

Plus de conseils pour bien nettoyer ses oreilles

Tout savoir sur les bouchons de cérumen dans l’oreille

Les sons qui vous parviennent vous paraissent soudain plus sourds ? Comme si votre oreille se bouchait ? Elle bourdonne ? Vous démange ? Vous souffrez quand vous mastiquez ? Un bouchon de cérumen, aussi appelé « bouchon d’oreille » s’est probablement installé dans votre conduit auditif. Voici nos conseils pour diagnostiquer, soigner et prévenir la formation des bouchons de cérumen.

Bouchon d’oreille : à quoi sert le cérumen ?

Des oreilles autonettoyantes

La nature est bien faite : elle nous a dotés d’oreilles autonettoyantes. Sa botte secrète pour que nos oreilles restent parfaitement propres ? Le cérumen, aussi appelé « cire d’oreille » en raison de sa couleur dorée et de sa texture épaisse. Cette cire produite près de l’entrée du conduit auditif capture tout ce qui tente de rentrer dans l’oreille (poussière, insectes, etc.) et l’évacue lentement grâce aux mouvements de notre mâchoire (0,005 mm/jour)* https://www.pharma-gdd.com/fr/comment-enlever-un-bouchon-de-cerumen. Et comme la nature est vraiment très bien faite, le cérumen a des propriétés antimicrobiennes : il lubrifie le conduit auriculaire et le protège contre la prolifération de microbes, champignons… En un mot, le cérumen est le bouclier propreté du tympan qui reste ainsi parfaitement protégé.

Bouchons de cérumen : comment se forment-ils ?

Mais alors comment un bouchon de cérumen peut-il se former dans l’oreille ? Evidemment la production de cérumen varie d’une personne à l’autre. Votre oreille peut produire naturellement beaucoup de cérumen sans entrainer aucune gêne. Il existe cependant des cas où un bouchon peut se former :  

  • Coupable n°1: l’incontournable bâtonnet ouaté. Mal utilisé, celui-ci s’enfonce en effet trop profondément dans l’oreille et tasse le cérumen dans le conduit auditif. Le cérumen s’y oxyde : le bouchon se forme.
  • Causes physiques: certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à la formation des bouchons de cérumen. On pense notamment à celles dont la pilosité freine l’évacuation naturelle du cérumen. Ou encore aux personnes dont le conduit auditif est étroit voire coudé ce qui complique l’élimination naturelle de la cire d’oreille. 
  • Causes environnementales: les personnes travaillant en milieu particulièrement poussiéreux ou souvent exposées à l’eau peuvent être plus sujettes aux bouchons de cérumen. Par réaction, la production de cérumen devient plus abondante.
  • Causes technologiques: le port de prothèses auditives augmente aussi la production de cérumen. Enfin, il est possible que le port prolongé d’écouteurs ou l’utilisation de téléphone (provoquant de la chaleur dans l’oreille) puisse également modifier la texture du cérumen et en compliquer l’évacuation.
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Comment repérer un bouchon de cérumen ?

Identifier les différents symptômes d’une oreille qui se bouche

Les symptômes varient d’une personne à l’autre et peuvent être plus ou moins aigus. L’audition qui s’altère, comme si l’oreille était bouchée, particulièrement après une douche ou une baignade. Des bourdonnements qui s’installent, voire parfois même des acouphènes. L’oreille qui fait souffrir quand on mange. Des démangeaisons comme si l’oreille était irritée de l’intérieur. Dans certains cas plus extrêmes, des vertiges peuvent même apparaître quand le bouchon de cérumen appuie sur le tympan.

Comment se débarrasser d’un bouchon de cérumen ?

Il existe plusieurs façons de se débarrasser d’un bouchon de cérumen. Le plus important est de ne jamais tenter de le faire avec des équipements non-adaptés (bâtonnet ouaté, bougie auriculaire ou instruments pointus) qui risquent d’endommager le conduit auditif, le tympan et de déclencher des infections.

Un bouchon de cérumen vous gêne ? Vous pouvez :

  • Utiliser des solutions disponibles en pharmacie pour le dissoudre ou le ramollir afin de faciliter son extraction.
  • Utiliser du sérum physiologique, de l’eau tiède ou des solutions à base d’eau de mer (en bain d’oreille une fois par jour) pour le ramollir et l’évacuer progressivement.

Pensez à consulter un spécialiste oto-rhino-laryngologiste (ORL) si vous n’avez pas réussi à éliminer ainsi votre bouchon d’oreille.

Un bouchon de cérumen vous fait souffrir ? Il est important d’aller consulter un spécialiste. Il pourra alors examiner votre oreille et déterminer si elle est partiellement ou complètement bouchée. Il vous prescrira un traitement pour désenflammer votre conduit auditif. Il pourra ensuite l’éliminer à l’aide d’outils adaptés (crochet, pince), par aspiration ou par irrigation (poire, seringue, pistolet).

Bouchon de cérumen : quels sont les risques ?

Les bouchons de cérumen peuvent-ils altérer l’audition ?

Seulement momentanément. Dès qu’il est évacué, votre oreille retrouve sa capacité auditive initiale. Si la gêne auditive persiste, il est important de consulter un spécialiste ORL.

En plus de la douleur, il est essentiel de faire examiner votre oreille rapidement si des symptômes s’ajoutent au bouchon : surdité soudaine, fièvre, écoulement de liquide par l’oreille, saignement de l’oreille, démangeaisons à l’intérieur de l’oreille.

Comment prévenir sa formation : les bons gestes pour éviter les bouchons de cérumen

4 bons gestes et réflexes pour l’hygiène des oreilles

Si vous avez déjà eu un bouchon de cérumen, il est important de prendre soin de l’hygiène de votre oreille pour éviter une récidive. Voici nos conseils pour dire stop aux bouchons à répétition :

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Choisir le bon rythme: les spécialistes sont formels : les oreilles sont autonettoyantes. Pas besoin de les nettoyer tous les jours !

Choisir les bons outils: vous l’aurez compris pour éviter la formation des bouchons, on limite avant tout l’utilisation des bâtonnet ouatés. Vous ne pouvez pas vous en passer ? Alors prenez soin de ne bien les utiliser qu’à l’extérieur du pavillon. Pour être certain de ne pas être intrusif, vous pouvez aussi simplement recouvrir votre petit doigt d’un mouchoir en papier et nettoyer votre oreille ainsi. Enfin il existe des outils réutilisables : le « cure oreille » et des bâtonnets lavables spécialement conçus pour nettoyer l’entrée de l’oreille.

Protéger ses oreilles: s’équiper de protections auditives extérieures quand on travaille en milieu poussiéreux.

Prendre soin de son conduit auditif: nettoyer régulièrement ses oreilles avec des solutions à base d’eau de mer et des solutions spécialement développées pour l’hygiène des oreilles afin de prévenir l’apparition d’un nouveau bouchon.

Encore plus de conseils pour la bonne hygiène de ses oreilles

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les acouphènes

Vous ou l’un de vos proches souffrez d’acouphènes ? Ces « bruits fantômes » qui existent seulement pour la personne qui les entend peuvent créer un véritable inconfort. D’où viennent les acouphènes ? Quels sont les facteurs de risques ? Comment les prévenir ? Partez avec nous à la découverte de ce symptôme qui n’a pas encore livré tous ses mystères.

Qu’est-ce qu’un acouphène ?

Un son intérieur

Un acouphène, c’est un bruit qu’on entend mais qui n’a pas d’origine extérieure. Impossible ? Pourtant, les personnes qui souffrent d’acouphènes entendent bien un son mais ce son n’existe pas pour les autres personnes autour. Il s’agit souvent d’un sifflement, d’un cliquetis ou d’un bourdonnement, dans une oreille ou les deux, parfois plutôt ressenti à l’intérieur de la tête.

Les acouphènes sont plus courants qu’on ne l’imagine : en France jusqu’à 20 millions de personnes en souffriraient (source : Enquête JNA/IFOP 2020). Près d’1 Français sur 2 déclare d’ailleurs en avoir déjà fait l’expérience (source : http://www.journee-audition.org/pdf/web-2014.pdf).

Les différents types d’acouphènes

“C’est dans la tête…”

Certains acouphènes sont liés à un bruit qui se produit à l’intérieur du corps. Par exemple une artère qui crée un souffle. Ce bruit a donc une existence réelle mais ne peut être entendu que par la personne concernée. On parle d’acouphène objectif.

D’autres acouphènes sont créés de toutes pièces par le système auditif, sans qu’il n’existe aucun son mesurable à l’extérieur du corps ou à l’intérieur. Un peu comme une illusion d’optique, mais pour le système auditif. On parle alors d’acouphène subjectif. C’est l’écrasante majorité des acouphènes : 95 % sont subjectifs !  

Quelle est la cause des acouphènes ?

Cortex auditif cherche informations depuis l’oreille

Pour simplifier, les acouphènes sont créés par le cerveau qui génère des sons imaginaires à la suite d’un dysfonctionnement de l’oreille interne. Les causes sont nombreuses et variées mais les acouphènes sont souvent liés à une surdité, parfois minime, parfois plus profonde. Un acouphène est toujours lié à l’histoire particulière de chacun.

Chez les personnes âgées, la perte d’audition liée à l’âge (on parle de presbyacousie) est donc une cause de déclenchement des acouphènes.

Les acouphènes peuvent aussi commencer après un traumatisme sonore. Le cas le plus fréquent ? Ecouter de la musique trop fort, lors d’un concert ou un festival par exemple, mais aussi avec des écouteurs dans les oreilles. La perte d’audition peut alors générer sifflements ou bourdonnements.

Parfois aussi, un bouchon de cérumen peut déclencher des acouphènes tout comme certains traumatismes crâniens ou encore certaines maladies.

Que se passe-t-il exactement dans un cerveau qui crée des acouphènes ? Les hypothèses sont nombreuses. Grosso modo, privé d’informations, le cerveau et plus précisément le cortex auditif « fait comme si » il recevait des sons. Cela ressemble un peu au membre fantôme : quand on perd un membre, le cerveau génère tout de même des sensations alors que le membre n’existe plus !

Quels sont les facteurs de risques ?

On l’a compris, l’âge est un facteur de risque puisque la perte d’audition liée à l’âge déclenche des acouphènes.

Toutes les personnes qui sont exposées au bruit ont plus de risques que les autres de déclencher des acouphènes : musiciens, travailleurs du bâtiment, ouvriers d’usine…

Enfin, certains médicaments peuvent créer des acouphènes comme effet secondaire indésirable.

Quels impacts sur la vie quotidienne quand on souffre d’acouphènes ?

Les conséquences des acouphènes sont très variables d’une personne à une autre que ce soit en termes d’intensité, de durée ou de répercussion sur la qualité de vie.

Quand les acouphènes sont ponctuels (souvent consécutifs à un traumatisme sonore), l’impact sur la vie quotidienne est limité.

En revanche, les acouphènes chroniques peuvent s’accompagner de douleurs. Ils déclenchent aussi des réactions émotionnelles qui peuvent perturber la vie des personnes concernées. La nuit, par exemple, en l’absence de bruit extérieur, les acouphènes peuvent devenir obsessionnels et déclencher des insomnies ou des troubles du sommeil.  Parfois, la personne concernée s’isole et peut même plonger dans la dépression.

Comment vivre avec les acouphènes ?

Protéger ses oreilles

Il n’existe pas de traitement miracle pour faire disparaître les acouphènes. Mieux vaut donc prévenir leur apparition.

La précaution principale pour éviter les acouphènes est de protéger ses oreilles des bruits forts, qu’ils soient ponctuels ou permanents.

Pour cela, on peut porter différents types de protections comme des bouchons d’oreilles bien sûr mais aussi des casques de protection sur le lieu de travail ou lors de séances de bricolage par exemple.

Les dangers du bruit : comment sauver nos oreilles ?

Il existe plusieurs façons de gérer les acouphènes et de pouvoir mieux vivre avec, mais dans la majorité des cas ils ne disparaîtront pas totalement. Chacun ressent les acouphènes différemment.

  • Il est indispensable de consulter rapidement (sous 48 heures) un médecin spécialiste en cas de manifestation de symptômes d’acouphènes ou de traumatisme sonore.
  • Le stress peut également augmenter la perception des acouphènes. Toutes les techniques anti-stress sont donc conseillées pour avoir une meilleure tolérance à ces bruits fantômes : sophrologie, yoga, promenades en pleine nature, méditation…
  • N’hésitez pas à vous rapprocher d’associations compétentes comme France acouphène ou La journée nationale de l’audition. Elles peuvent vous fournir informations et conseils utiles.

Dans tous les cas, mieux vaut éviter le silence complet, dans lequel les acouphènes ressortent beaucoup mieux. Une musique douce, le bruit léger d’un ventilateur, peuvent suffire à rendre les acouphènes plus supportables.

Qu’est-ce que l’hyperacousie ?

Quand tout devient trop fort…

Certaines personnes qui souffrent d’acouphènes ont développé une intolérance aux bruits. On parle d’hyperacousie. Les bruits deviennent gênants voire douloureux. Moins bien identifiée que les acouphènes, on estime pourtant que l’hyperacousie les accompagne dans 40 % des cas (source : http://www.journee-audition.org/pdf/web-2014.pdf).

Quoi qu’il en soit, si les acouphènes vous font souffrir, consultez un spécialiste. Il pourra vous accompagner et vous proposer dans certains cas des prothèses auditives spécifiques ou un générateur de bruits blancs qui peut soulager les acouphènes et/ou l’hyperacousie.

L’hygiène et le nettoyage des oreilles

Rendre invisible le cérumen tout en assurant le fonctionnement optimal de nos oreilles, c’est le dilemme qu’on doit résoudre pour l’hygiène de nos oreilles.
À quelle fréquence les nettoyer ? Quels sont les bons gestes ? Faut-il aller dans le fond du conduit auditif ? Et éviter les cotons-tiges ? Et pour bébé ? Entrez avec nous
dans les coulisses de nos oreilles pour comprendre comment elles fonctionnent et adopter les bonnes habitudes pour les laver tout en douceur.

Pourquoi nettoyer ses oreilles ?

Hygiène de l'oreille et cérumen

Vos oreilles sont-elles vraiment sales ? Derrière cette question en apparence basique, la réponse n’est pas si simple. Car le cérumen, cette sécrétion jaune-orangée et grasse, est indispensable à vos oreilles. Le cérumen est produit par les glandes situées entre le pavillon de l’oreille et le conduit auditif. Et il a de nombreux superpouvoirs !

Le cérumen est donc tout simplement indispensable à vos oreilles !

Quand nettoyer ses oreilles ? 

Hygiène auriculaire : produits et solutions d’hygiène des oreilles

Ok, le cérumen est utile. Mais il n’est pas vraiment esthétique. C’est la raison pour laquelle on nettoie souvent nos oreilles. Mais tout est question de dosage pour ce qui est de l’hygiène du conduit auditif. Car à trop nettoyer nos oreilles, on empêche le cérumen de remplir sa mission. À la clé, on prend le risque par exemple de générer des démangeaisons, un eczéma, et de fragiliser nos oreilles en cas d’offensive bactérienne.


D’ailleurs, le corps a trouvé le moyen de déjouer nos stratégies de nettoyage excessives. Plus on se débarrasse du cérumen, plus le corps en produit ! On recommande donc de se débarrasser du cérumen 1 à 2 fois par semaine maximum. Ni plus ni moins. C’est la bonne fréquence pour présenter des oreilles belles et propres et préserver l’équilibre intérieur de vos oreilles.

Les mâchoires au service de l'hygiène de vos oreilles

Le saviez-vous ?

Vos mâchoires font le ménage 

La mécanique de notre corps est incroyablement bien huilée. Il sait se débarrasser du cérumen chargé de déchets sans aucune intervention de notre part. En effet, le
mouvement de nos mâchoires pousse le cérumen vers l’extérieur de l’oreille. Il ne vous reste plus qu’à le retirer à l’entrée du conduit auditif.

Comment bien se nettoyer l’oreille ? 

Hygiène des oreilles : coton tiges à éviter

Cotons-tiges, sprays et cie !

Petite devinette. Qu’est-ce qui est long, doux aux extrémités, et qui sera bientôt interdit ? Le coton-tige. Hé oui, les cotons-tiges en plastique seront interdits dès le 1er janvier 2020 (loi biodiversité).

Ce qu’on leur reproche ? D’abord, de ne pas être écologiques. Mais il faut savoir qu’ils ont aussi des inconvénients pour les oreilles. Ils ont tendance à repousser le cérumen dans le fond du conduit auditif et à créer les fameux bouchons de cérumen qui empêchent de bien entendre. Pire, leur forme permet d’accéder facilement au fond du conduit auditif et on peut endommager le tympan en appuyant trop fort quand on utilise un coton-tige. Autant de bonnes raisons de faire une croix sur les cotons-tiges et d’utiliser des techniques de nettoyage plus respectueuses de nos oreilles.

Pour le pavillon de l’oreille (la partie extérieure)

vous pouvez le nettoyer à l’eau quotidiennement quand vous vous douchez. Votre auriculaire, comme son nom l’indique, enveloppé dans un tissu ou un gant de toilette, est idéal pour cela.

Pour le conduit auditif

vous pouvez utiliser un spray 1 à 2 fois par semaine maximum. Le spray fluidifie le cérumen et favorise son évacuation. Il prévient ainsi la formation des bouchons de cérumen. Préférez les sprays sans gaz propulseurs, qui préservent les tympans.

Protéger ses oreilles de l'eau

Le saviez-vous ?

L’eau est-elle bonne pour vos oreilles ? 

Si vos oreilles vont bien et qu’elles ne sont pas récurées trop régulièrement, vous pouvez les plonger dans l’eau sans problème. Mais si vos oreilles vous démangent ou
que vous avez une maladie infectieuse ou inflammatoire, évitez l’eau. L’eau n’est pas stérile, surtout si c’est celle de la piscine ou d’une rivière, et vous prenez le risque de
renforcer les déséquilibres.

Comment nettoyer les oreilles des jeunes enfants ?

Nettoyer l'oreille de bébé en toute sécurité

Nettoyer l’oreille de bébé en toute sécurité

Jusqu’à 18 mois, le conduit auditif des enfants est plus court que celui des adultes : 18 mm contre 30 mm. Le risque d’accéder au tympan est donc encore plus élevé pour les petits que pour les grands ! Conclusion : on prend mille précautions pour préserver les oreilles de bébé. Pas de coton-tige surtout. Un peu d’eau sur le pavillon de l’oreille si nécessaire. Et c’est tout !

Les dangers du bruit : comment sauver nos oreilles ?

Les mots doux chuchotés à l’oreille, les chansons criées à tue-tête, les travaux dans l’immeuble voisin ou le bruit d’une usine au quotidien…
Faut-il s’inquiéter du bruit ? Quels sont les dangers et peut-il causer des dégâts ? Comment prévenir les risques liés au bruit. Quelles sont les solutions pour bien entendre et pour longtemps ? Avec vous, on fait le point sur les nuisances sonores.

Ondes, niveaux et fréquences sonores

Le bruit, c’est quoi ?

Le bruit est une vibration qui se transmet dans l’air ou dans l’eau (dans le vide, cette vibration ne peut pas circuler). Si vous vous souvenez de vos cours de physique, la vibration se présente comme une onde.

  • Plus l’onde est haute et basse, plus le son est fort (c’est ce qu’on appelle l’amplitude). On mesure le niveau sonore en décibels (dB).
  • Plus les « vagues » sont serrées, plus la fréquence est élevée. On mesure la fréquence en Hertz (Hz). L’oreille humaine entend des sons jusqu’à 20 000 Hz. Au-delà, on appelle cela les ultrasons. Certains animaux peuvent percevoir les ultrasons. Les chiens et les chats entendent jusqu’à 40 000 Hz et les dauphins et les chauves-souris jusqu’à 160 000 Hz !

Les bruits dans la vie quotidienne

Sons, décibels et seuil de nuisance sonore


Le fonctionnement de l’oreille

Comment entend-on ?

Bruit : Le fonctionnement de l’oreille

Que se passe-t-il dans notre oreille quand le son arrive ? Le pavillon capte la vibration qui passe alors par le conduit auditif pour atteindre le tympan. Elle est alors transformée pour circuler dans le milieu liquide de la cochlée. C’est le mouvement du liquide dans la cochlée qui stimule les cellules ciliées. Les cellules ciliées transforment enfin le son en influx nerveux qui va jusqu’au cerveau en empruntant le nerf auditif. Nous avons 15 000 cellules ciliées à la naissance. Elles constituent notre capital auditif.

L’oreille moyenne, entre le tympan et l’entrée de la cochlée, qui comprend les trois osselets de l’oreille (marteau, enclume, étrier) a pour mission d’amortir les bruits trop forts et de protéger l’oreille interne. Mais le système n’est pas 100 % efficace sur les bruits très puissants, surtout s’ils sont prolongés.

Bruit : risques physiques et auditifs

Évaluation du risque bruit

Ne prolongeons pas le suspense : oui, nos oreilles sont en danger quand elles sont exposées au bruit. En effet, les bruits puissants et prolongés peuvent détruire les cellules ciliées. Dès 85 dB, alors que ce n’est pas  douloureux, les cellules peuvent être endommagées. Et une fois détruites, les cellules ne se régénèrent pas. Les dégâts sont donc irréversibles.

Hélas, on se préoccupe souvent de nos oreilles quand on commence à moins bien entendre. Et c’est en général trop tard pour faire quoi que ce soit. 49 % des 13-25 ans ont déjà ressenti une douleur à l’oreille suite à une exposition sonore trop élevée (enquête menée par la Journée Nationale de l’Audition).

Parmi les autres effets secondaires de l’exposition répétée au bruit, on aussi peut remarquer la baisse de la mémoire à long terme, des problèmes de sommeil ainsi que le stress et ses effets physiologiques collatéraux…

À noter aussi : l’oreille du fœtus peut être endommagée par les bruits puissants pendant la grossesse.

Pas de protection légale suffisante contre les nuisances sonores

Bruit traumatique, danger des sons intenses

Pour ceux qui sont soumis à des bruits intenses, on constate parfois de l’hyperacousie : on entend alors tous les sons intenses. Cela concerne 1/3 des musiciens professionnels par exemple, parfois accompagné d’acouphènes, ces fameux bruits (bourdonnement, sifflement) qu’on entend seulement dans sa tête mais qui n’existent pas à l’extérieur.
Si ce type de symptôme est détecté à temps, il est possible de réguler l’hyperacousie grâce au port de bruiteur, un appareil qui amortit le son. Mais la meilleure solution reste
la protection en amont.

Prévention des risques liés au bruits : les protections auditives

Danger : Sons, décibels, fréquences sonores et législation ...

Quel matériel pour écouter la musique ?

Les écouteurs sont de faux-amis. Pour bien entendre la musique, on a tendance à monter le son dans des environnements bruyants, soumettant ainsi nos oreilles à des sons puissants. Mieux vaut choisir des casques pour écouter de la musique dans les transports par exemple. Ils sont moins trompeurs que les écouteurs. Et à la maison, une enceinte assure un niveau sonore plus raisonnable.

Et si malgré tout, vous avez soumis vos oreilles à de forts niveaux sonores, offrez-leur une cure de silence. Passez une journée dans le plus pur silence, oreilles protégées. C’est une bonne habitude à prendre après chaque exposition au bruit, même si ce ne sont pas des bruits traumatisants.

Dépistage et diagnostic de l’audition

Comment savoir si nos oreilles sont en forme ?

Si vous êtes régulièrement soumis au bruit ou si vous avez supporté un bruit intense, mieux vaut consulter un spécialiste qui pourra évaluer si vos oreilles ont été endommagées ou pas.

De même, en cas de surdité brutale, mieux vaut consulter de toute urgence car il est parfois possible de corriger la situation. Le premier signe de surdité, c’est la gêne à la compréhension. Là aussi, mieux vaut consulter immédiatement. C’est souvent grâce à un audiogramme que le médecin pourra objectiver la situation.

Les solutions pour mieux entendre : les aides auditives

Audition : les aides auditives pour mieux entendre

Au quotidien, la surdité même légère peut être gênante. Difficultés à suivre une conversation dans un lieu animé, nécessité de faire répéter ses interlocuteurs… La gêne au niveau de l’audition peut conduire à une forme d’isolement. Pour continuer à vivre des relations sociales épanouissantes, une aide auditive peut tout changer. Un bilan avec un professionnel vous donnera des pistes pour trouver un appareil adapté.