Tout savoir sur le sommeil

Nous passons environ le tiers de notre vie à dormir. Loin d’être anecdotique, le sommeil est indispensable à notre santé. Qu’est-ce que le sommeil ? Pourquoi faut-il bien dormir ? Et quels sont les risques d’un sommeil de mauvaise qualité ? On vous dit tout sur cette fonction physiologique nécessaire et précieuse.

Qu’est-ce que le sommeil
et pourquoi dort-on ?

Le sommeil, c’est tout simplement le repos optimal, celui qui sert à la récupération physique et mentale. Quand on dort bien, notre organisme peut assurer son bon fonctionnement. Bien dormir est donc indispensable pour une santé de qualité.

C’est vrai pour le système immunitaire qui crée des anticorps quand on dort. C’est aussi vrai pour nos fonctions cognitives comme la mémorisation par exemple, qui s’active pendant la nuit. Par ailleurs de nombreuses fonctions physiologiques se calent sur le rythme jour-nuit, qu’on appelle le rythme circadien. La faim et la satiété par exemple, sont dépendants de l’alternance veille-sommeil.

Chez l’enfant, le développement cognitif est lui aussi lié à un bon sommeil. Pour bien grandir, il faut donc bien dormir !

Qu’est-ce qu’une bonne nuit de sommeil ?

Et bien ça dépend ! Un adulte doit dormir entre 7h. C’est une moyenne qui cache des différences individuelles. Certains gros dormeurs ont besoin de 9 à 10h par nuit et d’autres petits dormeurs se contentent de 6 h pour être frais et prêts à affronter une nouvelle journée. L’âge joue également sur nos besoins de sommeil. Enfant, on a besoin de 12h, adolescent, seulement de 9h. A partir de 40 ans, on note souvent une dégradation de la qualité de sommeil et une multiplication des réveils nocturnes à mesure que l’on avance en âge.

Les différents cycles du sommeil

Chaque nuit est composée de 3 à 5 cycles d’1h. On commence chaque cycle par un sommeil léger qui glisse de plus en plus vers le sommeil lent et profond. Le cerveau fonctionne alors au ralenti. Et c’est là que l’organisme récupère le plus. En fin de cycle, on passe sur le sommeil paradoxal, dans lequel le corps est inerte mais le cerveau fonctionne intensément. C’est la phase durant laquelle on rêve. Au fur et à mesure de la nuit, les phases de sommeil profond sont de moins en moins longues, car on a de moins en moins besoin de récupérer. 

Cycle du sommeil

Quelles sont les conséquences
d’un mauvais sommeil ?

On dort désormais 6h55 en semaine (1). C’est en moyenne 1h30 de moins qu’il y a 50 ans (1) alors que nos besoins physiologiques restent les mêmes !
A très court terme, le manque de sommeil perturbe nos facultés d’attention et de concentration, ce qui peut être dangereux dans certaines situations. Notamment en voiture où la somnolence est l’une des principales causes de mortalité sur les routes. (2)
Chez l’enfant, la privation de sommeil perturbe le développement cognitif et peut entraîner par exemple de l’hyperactivité.
Chez l’adulte, il augmente les risques de diabète et d’obésité. En effet, l’hormone de la satiété, la leptine, est secrétée pendant le sommeil.
Des études montrent aussi que des nuits courtes (moins de 6h) augmentent le risque de maladies cardiaques ou d’AVC, d’irritabilité, de troubles dépressifs, d’infection…
Bref, une petite nuit de temps en temps, ça va… De trop courtes nuits tout le temps, cela fait des dégâts.

Quelques conseils pour un bon sommeil

Pour chouchouter son sommeil et profiter au maximum de bonnes nuits récupératrices, voici quelques conseils. 

On respecte son rythme. Il y a les couche-tôt et les couche-tard. Mieux vaut respecter son horloge biologique naturelle et se mettre au lit peu de temps avant qu’on se mette à bâiller…

On évite les écrans 1 h avant de dormir. La lumière bleue des écrans perturbe l’endormissement.

On mange un dîner léger et nourrissant. Au moins 2 h avant de se coucher, on mange un repas rassasiant (féculents par exemple) mais facile à digérer (on évite viandes et excitants comme l’alcool ou le café).

chambre à 18°

On se met en condition. Dans une chambre fraîche (idéalement 18°C), calme, avec peu d’appareils électriques. Et si, pour bien dormir, on a besoin d’avoir une activité physique régulière, on évite de pratiquer du sport le soir, sous peine de retarder l’endormissement.

Et… parfois même en respectant scrupuleusement ces bonnes pratiques, rien n’y fait, le sommeil ne vient pas (ou les insomnies s’enchaînent). En cas de troubles du sommeil persistants, il est essentiel d’en parler et demander conseil à son médecin.

Découvrir notre dossier sur les troubles du sommeil

Comprendre les troubles du sommeil

Près de 4 Français sur 10 se plaignent de troubles du sommeil (1). Pour 19 % des personnes interrogées, il s’agit d’insomnies mais il existe bien d’autres troubles qui peuvent nuire à un sommeil réparateur. Comment les reconnaître ? Qu’est-ce qui les favorise et comment en venir à bout ? On vous donne les clés pour dormir comme un bébé…

Qu’est-ce qu’un trouble du sommeil et quels sont les principaux troubles du sommeil ?

16% de la population concernée par les troubles du sommeil
6 et 7% des adultes présentent un syndrome des jambes lourdes sans repos occasionnel
5% des adultes souffrent d'apnee du sommeil

Les troubles du sommeil sont tout simplement les difficultés que chacun peut rencontrer pour dormir. Ces troubles peuvent concerner la durée du sommeil, sa qualité, son rythme… et se traduisent par une multitude de symptômes qui diffèrent selon le profil (difficultés à trouver le sommeil, sensation de fatigue, endormissement incontrôlé…).

Le trouble du sommeil probablement le plus célèbre est l’insomnie. C’est aussi le plus fréquent mais c’est loin d’être le seul. L’insomnie peut prendre différentes formes : des difficultés à s’endormir, des réveils nocturnes, des réveils trop tôt le matin…

Découvrir notre dossier sur l’insomnie.

Certains sont concernés par les troubles du rythme du sommeil : l’horloge biologique est perturbée. Ils s’endorment trop tôt, ou trop tard mais pas au bon moment. C’est courant chez les personnes âgées ou ceux qui travaillent la nuit.

Apnee du sommeil

L’apnée du sommeil est un trouble de mieux en mieux connu et c’est tant mieux ! Il s’agit d’une interruption de la respiration pendant 10 à 30 secondes, plusieurs dizaines de fois par nuit. Le sommeil n’est alors pas réparateur et la fatigue est au rendez-vous le lendemain. L’apnée du sommeil n’est pas évidente à détecter car parfois le seul symptôme est le ronflement.

Découvrir notre dossier sur l’apnée du sommeil

Jambes sans repos

Connaissez-vous le syndrome des jambes sans repos ? Il touche tout de même 7 % de la population. Concrètement, il se caractérise par des sensations désagréables, comme des picotements, qu’on appelle souvent « impatiences » dans les jambes. La personne a irrépressiblement envie de bouger. L’endormissement est alors difficile, voire impossible.

Narcolepsie

Plus rare (0,026 % de la population), la narcolepsie se traduit par l’incapacité à rester éveillé à certains moments de la journée. Les narcoleptiques peuvent s’endormir à tout moment, et cela peut nuire à leur vie sociale, à leur qualité de vie, à leur sécurité parfois. Il existe d’autres formes d’hypersomnie qui concernent environ 5 % de la population. C’est alors un besoin excessif et irrépressible de dormir, même après une bonne nuit de sommeil : à la clé, des états de somnolence dans la journée ou même le besoin de faire des siestes.

Somnambulisme

Vous connaissez le somnambulisme ? Il existe bien d’autres sortes de parasomnies, ces comportements anormaux se produisant pendant la phase de sommeil profond ou paradoxal. Certains émettent des bruits, d’autres ont des gestes inconscients…

Quelles sont les causes ?

Les causes des troubles du sommeil sont multiples :

  • Elles peuvent être liées au mode de vie. On sait qu’un mode de vie stressant, un excès d’écran, une alimentation trop lourde ou excitante le soir ou des exercices physiques mal calibrés (soit pas assez, soit trop près de l’heure du coucher) peuvent perturber le sommeil. Ces causes sont souvent les premières à explorer car il est généralement en notre pouvoir d’améliorer la situation.
  • L’âge est souvent aussi une des causes de l’augmentation des troubles du sommeil. Quand on vieillit, on sécrète en effet moins bien la mélatonine, qu’on appelle aussi l’hormone du sommeil.
  • Il existe aussi des causes anatomiques ou physiologiques, qui peuvent être héréditaires ou non (comme l’anatomie du larynx qui gêne le passage de l’air dans la gorge par exemple).

Quelles sont les conséquences des troubles du sommeil ?

Maladie cardiovasculaire
le manque de sommeil
diabète de type 2

Quand les troubles du sommeil sont passagers, liés à une phase de stress par exemple, ils sont généralement sans conséquence et l’organisme sait récupérer dans les semaines suivantes.

En revanche, quand les troubles sont fréquents (plus de 3 fois par semaine) ou s’installent dans la durée (sur plusieurs semaines), ils peuvent avoir des répercussions sur la qualité de vie : irritabilité, somnolence, difficulté à se concentrer, prise de poids, système immunitaire moins efficace… C’est le caractère chronique qui doit conduire à chercher des solutions.

Pour certains troubles comme l’apnée du sommeil, les impacts sur la santé sont sérieux avec une augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires. Pour la narcolepsie, les endormissements non prévus sont évidemment risqués, comme au volant par exemple.

Quels sont les traitements
des troubles du sommeil ?

Les troubles du sommeil ne sont pas une fatalité. Il existe de nombreuses solutions et/ou traitements qui peuvent les faire disparaître ou au moins limiter leur impact sur la qualité de vie.

Mais il y a autant de troubles du sommeil que d’individus. C’est pourquoi il importe d’identifier la cause précise pour trouver la meilleure solution. N’hésitez pas à demander l’avis d’un professionnel de santé ou à consulter un spécialiste du sommeil qui saura trouver les bonnes questions et poser le diagnostic juste. Vous trouverez une cinquantaine de centres du sommeil en France qui sauront vous orienter. Parfois, un simple changement d’habitudes fera la différence.

Troubles du sommeil : insomnie quand tu nous tiens…

Qui n’a jamais souffert d’insomnie ? Occasionnellement, elle est assez fréquente. Mais pour certains, l’insomnie devient chronique et perturbe autant les nuits que les journées… Mettons un coup de projecteur sur ce mal du siècle qui prend des formes différentes. Et tentons de trouver les clés pour retrouver des nuits sereines et réparatrices.

Qu’est-ce que l’insomnie et quels sont les symptômes ?

L’insomnie est un trouble du sommeil complexe qui entraîne un manque de sommeil quantitatif ou qualitatif ayant des impacts sur les diverses activités (physiques, psychiques et sociales) du lendemain. En clair, on ne dort pas assez, ou alors mal et cela impacte notre qualité de vie. L’insomnie concerne 15 à 20 % des Français, et la moitié sous une forme sévère (1).

Mais l’insomnie peut prendre différentes formes :

Des problèmes d’endormissement plus ou moins prononcéDes problèmes d’endormissement plus ou moins prononcés
  • Des problèmes d’endormissement plus ou moins prononcés
Des réveils nocturnes avec des phases de réveil plus ou moins longues
  • Des réveils nocturnes avec des phases de réveil plus ou moins longues
Une qualité de sommeil perturbée qui fait qu’on se réveille fatigué, sans avoir récupéré
  • Une qualité de sommeil perturbée qui fait qu’on se réveille fatigué, sans avoir récupéré

Les insomnies passagères sont fréquentes. Quand on a un examen, qu’on change de travail ou de lieu de vie, qu’on traverse des difficultés sentimentales ou familiales, le sommeil peut en souffrir. Mais c’est quand l’insomnie devient fréquente (plus de 3 fois par semaine) et s’installe (depuis plus de 3 mois) qu’on doit la prendre au sérieux.

Bien sûr, ceux qui souffrent d’insomnie peuvent expérimenter des conséquences désagréables comme des états de somnolence, des difficultés à se concentrer, une certaine irritabilité et parfois des accidents causés par la baisse de vigilance. A long terme, l’insomnie chronique peut aggraver certaines pathologies comme la dépression ou l’hypertension.

Qualité de vie degradée
Accidents
Aggravation des maladies associées
Absences au travail

Quelles sont les causes de l’insomnie ?

Pour les insomnies ponctuelles, les causes peuvent être faciles à identifier. Il peut s’agir de causes émotionnelles (dispute, perte d’un être cher, inquiétude avant un événement stressant…), physiologiques (repas trop copieux ou excitant le soir, activité physique le soir…) ou liées au mode de vie (trop d’écrans, lumière trop tard le soir…).

En revanche, pour les insomnies installées, les causes sont souvent plus difficiles à établir. Il y a souvent plusieurs facteurs associés : des sensibilités individuelles, des facteurs déclenchants et des facteurs d’entretien qui rendent l’insomnie chronique. Pas facile de démêler tout ça !

On constate aussi que les insomnies sont plus fréquentes chez les femmes (16,9 % femmes sont touchées par les insomnies contre 9,1 % des hommes(2)), quand on avance en âge, et quand on souffre déjà d’une pathologie chronique (douleurs, dépression, Parkinson ou Alzheimer…).(3)

Il y a souvent des sensibilités à l’insomnie au sein des familles surtout quand elle est liée au stress, sans qu’on ait pourtant mis en évidence un caractère génétique ou héréditaire de l’insomnie.

Comment traiter l’insomnie ?

Quand l’insomnie est fréquente et durable (plus de 3 fois par semaine depuis plus de 3 mois), il est temps de consulter et demander l’avis d’un professionnel de santé.

Savez-vous qu’il existe une cinquantaine de centres du sommeil en France ?

Souvent, le diagnostic commence par un questionnaire complet, avec un agenda tenu sur plusieurs semaines, pour objectiver les caractéristiques de l’insomnie. Des examens complémentaires permettent de vérifier s’il y a des troubles associés comme l’apnée du sommeil ou le syndrome des jambes sans repos.

Découvrir le dossier sur les troubles du sommeil.

Comment prévenir l’insomnie ?

Si vous sentez que votre sommeil se dégrade, en qualité ou en quantité, vous pouvez mettre en place une hygiène de vie simple qui peut éviter que l’insomnie ne s’installe.

activité physique reguliere
  • Une activité physique régulière, au moins 3 fois par semaine, mais pas en fin de journée sous peine de retarder votre endormissement.
Repas équilibré
  • Des repas légers le soir, digestes (on évite les viandes, les sauces lourdes ou les pâtisseries) et sans excitants (thé ou café, alcool…).
Rythme régulier
  • Des heures de coucher régulières, avec pourquoi pas un rituel de 15 minutes environ (relaxation, livre, tisane… mais pas d’écran une heure avant le coucher)
chambre à 18°
  • Un environnement propice au sommeil avec une chambre au frais (18°C idéalement), sans lumière artificielle ou bruit régulier.
  • Et si votre partenaire ronfle et perturbe vos nuits, il existe des solutions pour lui/elle comme pour vous.

Comprendre les effets de la pression dans les oreilles

Vous connaissez l’étrange sensation de pression dans les oreilles quand on est en avion ou qu’on plonge à plusieurs mètres de profondeur ? Si l’organisme sait s’adapter la plupart du temps, nos oreilles sont tout de même exposées en cas de pression brutale ou répétée. Comment protéger ses oreilles ? Voici nos réponses et nos conseils.

Comment fonctionnent nos oreilles ?

Système de régulation intégré

Si l’on regarde nos oreilles de plus près, on verra que l’oreille externe (le pavillon, au contact de l’extérieur) et l’oreille interne (la partie la plus profonde, pleine de liquide) sont reliées par l’oreille moyenne. Cette partie comprend la trompe d’Eustache, un conduit juste derrière le tympan. Le tympan quant à lui ressemble à une membrane souple.

Que se passe-t-il quand la pression de l’air augmente dans l’oreille externe ? Le tympan se courbe vers l’intérieur. Que fait la trompe d’Eustache alors ? Elle s’ouvre pour laisser s’échapper de l’air et équilibrer la pression de chaque côté du tympan. Le tympan retrouve alors sa forme normale.

La pression dans les oreilles, c’est quoi ?

Avion, plongée, montagne, train…

Quand on traverse un tunnel en train, qu’on atterrit en avion, qu’on atteint le sommet d’une montagne, on ressent parfois cette sensation de pression dans l’oreille. C’est tout simplement le signe d’une variation de pression atmosphérique. Le tympan se courbe alors vers l’intérieur ou vers l’extérieur, selon que la pression de l’air augmente ou diminue.

Lors d’une montée, la pression de l’air diminue. La trompe d’Eustache s’ouvre de manière automatique pour régler cette différence de pression (c’est ce fameux craquement dans l’oreille qui soulage). Cela arrive environ tous les 150 à 300 m de dénivelé. Mais lors d’une descente, la trompe d’Eustache empêche l’air d’entrer. On peut alors bailler, déglutir, mâcher un chewing-gum pour aider la trompe à s’ouvrir.

Cette situation d’inconfort se produit quand on change d’altitude, en voiture ou en avion. C’est aussi le cas quand on passe dans un tunnel avec un train à grande vitesse où l’air est compressé. Enfin, c’est le cas des plongeurs, pour qui la pression auditive est un véritable point de vigilance qui nécessite des manœuvres d’égalisation de pression.

La sensation de pression peut également venir d’un bouchon de cérumen, d’une otite ou d’un tympan abîmé, de stress, de tensions récurrentes au niveau de la mâchoire ou de la colonne vertébrale, d’une surdité brutale…

Il arrive parfois que des raisons anatomiques (hypertrophie des amygdales chez l’enfant, trompe d’Eustache inefficace chez l’adulte) créent également une sensation de pression dans l’oreille.

Dans tous les cas, si la sensation de pression dure plus de 2 à 3 jours, mieux vaut aller consulter un médecin ORL qui vérifiera que tout va bien.

Quelles sont les risques d’une pression auditive trop forte ?

Trop fort ou trop souvent…

Les variations de pression brutales (lors d’une plongée sous-marine par exemple) ou répétées (comme chez les pilotes d’avion) peuvent occasionner des dégâts. L’organisme ne sait plus compenser ces variations. On ressent alors une douleur aigüe, parfois des acouphènes, des vertiges, une perte d’audition ou même des saignements. On appelle ces dommages des barotraumatismes. Ils nécessitent une prise en charge médicale.

Les précautions et les solutions

Mieux se préparer, bien réagir

Les circonstances qui favorisent la pression dans les oreilles sont connues : altitude, train, avion… Vous pouvez donc facilement protéger vos oreilles pendant les moments à risque. Il existe en effet des protections auditives adaptées à chaque type d’activité. Avant de prendre l’avion, si vous avez un rhume, un spray nasal décongestionnant peut éviter la sensation de pression auditive.

Découvrir nos protections auditives

En cas de pression, vous pouvez évidemment bailler, déglutir, mâcher un chewing-gum pour favoriser l’ouverture de la trompe d’Eustache.

Les dangers du bruit : comment protéger les oreilles de nos enfants

Télévision ou radio, sonnerie de téléphone, travaux, rue passante ou jeux sonores… Sans nous en rendre compte, nous vivons dans des environnements très bruyants auxquels les enfants sont aussi exposés que nous mais moins bien protégés ! En quoi ces bruits sont-ils nuisibles pour leurs petites oreilles ? Quels bruits sont particulièrement dangereux pour eux et pourquoi ? Quelles solutions pour protéger les oreilles de nos enfants ?   

Le bruit, c’est quoi ?

Ondes et niveaux sonores

Le bruit est une vibration qui se transmet dans l’air ou dans l’eau. Si vous vous souvenez de vos cours de physique, la vibration se présente comme une onde.

Plus l’onde est haute et basse, plus le son est fort (c’est ce qu’on appelle l’amplitude). On mesure le niveau sonore en décibels (dB).

Voici quelques exemples de bruits pour vous aider à évaluer le niveau sonore autour de vous :

  • Une chambre silencieuse : 30 dB
  • Une conversation entre 2 personnes : 60 à 65 dB
  • Une télé : 70 dB
  • Un aspirateur : 75 dB
  • Un concert de musique, une discothèque : 105 dB

Comment entend-on ?

L’oreille en détails

Que se passe-t-il dans notre oreille quand le son arrive ? Le pavillon capte la vibration qui passe alors par le conduit auditif pour atteindre le tympan. Elle est alors transformée pour circuler dans le milieu liquide de la cochlée. C’est le mouvement du liquide dans la cochlée qui stimule les cellules ciliées.

Les cellules ciliées transforment enfin le son en influx nerveux qui va jusqu’au cerveau en empruntant le nerf auditif. Nous avons 15 000 cellules ciliées à la naissance. Elles constituent notre capital auditif.

Le fonctionnement de l’oreille de l’enfant

Les enfants plus exposés

L’oreille moyenne, entre le tympan et l’entrée de la cochlée, amortit les bruits trop forts et protège l’oreille interne. Mais le système n’est pas aussi efficace sur les bruits très intenses et prolongés.

Jusqu’à 18 mois, le conduit auditif des enfants est plus étroit mais surtout plus court que celui des adultes : 18 mm contre 30 mm. L’oreille interne des enfants est donc encore plus exposée que la nôtre.

Dès sa naissance, les oreilles de l’enfant sont aussi développées que celles de l’adulte. Mais le tout petit est plus vulnérable car il n’a pas le réflexe de protéger ses oreilles des bruits trop forts.

Quels sont les bruits qui peuvent créer des troubles de l’audition chez nos enfants ?

Intensité et durée

Ce sont essentiellement les bruits intenses et prolongés qui peuvent abîmer les oreilles de nos enfants dès la naissance. Et même pendant la grossesse puisque l’enfant perçoit certains sons dès le 3e trimestre.

Les bruits dangereux pour les enfants :

  • L’exposition répétée aux sons intenses qui dépassent 80 décibels comme : la tondeuse, l’aboiement d’un chien ou le décollage d’un avion.
  • L’exposition continue aux sons qui peuvent dépasser 80 décibels comme : les jeux musicaux, la musique, la radio, la télévision ou la console de jeux.

Quels sont les risques pour les oreilles de nos enfants ?

Gêne momentanée ou perte d’audition

Des bruits trop forts pendant une longue période risquent de détruire la surface des fines cellules ciliées de l’oreille interne qui permettent de percevoir les sons. Résultat ? Des problèmes d’audition comme les oreilles bouchées, des sifflements, des bourdonnements, des acouphènes ou même une perte d’audition.

Entendre des bruits de fond pendant un court moment ne pose pas de problème. Cela développe même la capacité de l’enfant à comprendre son entourage malgré le bruit ambiant. C’est l’environnement bruyant continu qui est le plus dangereux. Il entraîne de la fatigue et du stress, et peut même être à l’origine de troubles du sommeil et de la concentration.

Comment savoir que notre enfant a des problèmes d’audition ?

Reconnaître les signes

Pour savoir s’il a des problèmes d’audition, certains signes ne trompent pas.

Si votre enfant :

  • a des bourdonnements ou les oreilles bouchées
  • répond souvent par « hein » ou « quoi ? »
  • ne vous entend que si vous êtes en face de lui
  • a du mal à entendre dans les endroits bruyants
  • parle fort ou monte le volume de sa boîte à histoires ou de la télé de façon exagérée
  • doit regarder vos lèvres pour comprendre ce que vous dites
  • commence à avoir des problèmes à l’école

 Au moindre doute, il ne faut pas hésiter à aller consulter un ORL qui pourra faire passer un examen auditif à votre enfant.

Les solutions pour protéger les oreilles des enfants

Protection rapprochée

  • Avant tout, on évite les bruits intenses à répétition et les bruits de fond permanents
  • On utilise les jouets sonores et écouteurs avec modération

Pensez à privilégier ceux dont le volume est modulable. Vous pouvez aussi réduire le bruit en masquant le haut-parleur avec du ruban adhésif. Et si le son n’est pas indispensable, on n’hésite pas à enlever les piles.

Si vos enfants utilisent des écouteurs, essayez-les d’abord pour régler le volume et limitez leur usage.  Pour les adolescents qui utilisent plus souvent leurs écouteurs, il est préférable d’utiliser le casque. La bonne qualité sonore permet d’écouter moins fort.

  • On baisse le volume du jeu sonore ou musical, de la boîte à histoires ou du téléphone. Avec les plus grands, on fixe des limites sur le temps d’écoute de musiques fortes et on les encourage à faire des pauses d’écoute.
  • On s’équipe pour protéger les oreilles avec des coquilles protectrices bien ajustées aux oreilles de l’enfant, très efficaces pour protéger les oreilles des petits pendant les spectacles musicaux, les feux d’artifice ou même au cinéma. Pour les plus grands, vous pouvez leur suggérer de mettre des bouchons d’oreille pour les concerts ou les événements sportifs.

Comment reposer les oreilles
des enfants ?

Apprendre les bonnes habitudes

Grâce au jeu bien sûr ! On peut jouer à découvrir le silence, à chuchoter des mots à l’oreille de son enfant qu’il doit deviner ou au champion du silence qui réussira à faire le moins de bruit possible. On peut aussi jouer à marcher comme des Indiens sans un seul bruit.

Et bien sûr, en imitant les parents, voici la plus efficace des méthodes. Offrez-vous des pauses détente en silence au quotidien. Tout naturellement, votre enfant fera pareil.

L’apnée du sommeil : un syndrome silencieux

Fréquente, l’apnée du sommeil touche une personne sur 10 en France. Risquée, elle est pourtant peu diagnostiquée alors qu’il existe des solutions efficaces. Qui est concerné ? Comment la détecter ? On vous dit tout sur ce syndrome silencieux.

Qu’est-ce que l’apnée du sommeil ?

Respirer ou dormir

On parle d’apnée du sommeil (médicalement appelée le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil ou SAHOS), quand la respiration se réduit ou s’interrompt de façon anormalement régulière pendant le sommeil.

Ces pauses durent de 10 à 30 secondes, parfois plus, et peuvent se répéter jusqu’à une centaine de fois par nuit. L’apnée provoque un manque d’oxygène. Le cerveau réveille alors le dormeur pour qu’il se remette à respirer. Le dormeur n’en a pas toujours conscience car ces réveils sont brefs.

Souvent, le dormeur est un gros ronfleur. Il se réveille fatigué, somnolent.

Les apnées du sommeil peuvent être légères ou sévères :

  • Apnée légère : entre 5 et 15 pauses respiratoires par heure
  • Apnée modérée : entre 16 et 30 pauses respiratoires par heure
  • Apnée sévère : au-delà 30 pauses respiratoires par heure. Le traitement est alors remboursé par la Sécurité Sociale

Comment reconnaître les signes d’une apnée du sommeil ?

Ronfler mais pas seulement

Ceux qui souffrent d’une apnée du sommeil ronflent la nuit et sont fatigués le matin… comme beaucoup de gens. Ils peuvent aussi avoir des maux de tête et parfois une baisse de libido. Ces signes courants sont rarement considérés comme inquiétants. Pourtant, ils sont à prendre au sérieux. Le risque de somnolence par exemple expose davantage ceux qui souffrent d’apnée du sommeil aux accidents de voiture (2,5 fois plus).

Quelles sont les causes d’une apnée du sommeil ?

Quand les voies respiratoires se bouchent

D’où vient cette apnée du sommeil ? Ce sont souvent les conduits respiratoires de l’arrière-gorge qui s’obstruent pendant le sommeil. Ce phénomène est lié au relâchement des muscles de la gorge et au blocage des voies aériennes par la langue.

Il existe aussi une apnée du sommeil d’origine neurologique, dans laquelle le cerveau n’envoie plus le signal pour respirer. Cette apnée dite centrale est beaucoup plus rare.

#1 L'apnée du sommeil un syndrome silencieux

Qui sont les profils à risque ?

Les plus concernés

L’apnée du sommeil est beaucoup plus fréquente qu’on l’imagine : elle touche 1 personne sur 10 en France et 30 % des plus de 65 ans (mais tout de même 10 % des 30-44 ans).

Qui est concerné ?

  • Le surpoids est le facteur de risque majeur : 70 % de ceux qui souffrent d’une apnée du sommeil sont en surpoids et les enfants peuvent également être concernés
  • Les hommes sont plus exposés que les femmes, même si le risque augmente après la ménopause
  • Les personnes ayantORL qui obstruent le nez, momentanément ou de manière permanente
  • Ceux qui ont des spécificités anatomiques de la bouche, favorisant l’obstruction des voies respiratoires
  • Ceux qui consomment de l’alcool et du tabac sont plus touchés. Avec le tabac, c’est 3 fois plus de probabilité de faire de l’apnée du sommeil
  • Si un membre de votre famille souffre d’apnée du sommeil, vous avez également plus de chances d’être concerné

Quels sont les risques d’une apnée du sommeil ?

Les dangers et les solutions

L’apnée du sommeil n’est pas un symptôme anodin. A long terme, elle favorise les maladies cardiovasculaires (hypertension, accident vasculaire cérébral, maladie coronarienne, insuffisance cardiaque…), y compris sous leurs formes graves. Elle peut aussi être associée à du diabète ou à des anomalies des graisses dans le sang.

Si vous avez le moindre doute, il est important de consulter un spécialiste ORL. Aujourd’hui, plus de la moitié des apnées du sommeil ne sont pas diagnostiquées, et ne sont donc pas traitées.

Or il existe des solutions. Pour des apnées légères, on peut agir sur les facteurs de risque et l’hygiène de vie (perte de poids, arrêt du tabac, exercice physique…). Le port d’une orthèse mandibulaire peut aussi aider. Pour les apnées plus sévères, il est souvent nécessaire de dormir avec un appareil qui envoie de l’air en légère surpression directement dans les voies respiratoires (nez ou bouche selon les cas). On parle de PPC pour Pression Positive Continue.  Un peu contraignant, cet appareil est néanmoins très efficace et permet une oxygénation normale du cerveau. Dans tous les cas, au moindre douter, il faut consulter un médecin ou un spécialiste.

Enfants : comment protéger leurs oreilles de l’eau ?

Les enfants adorent la baignade ! Mais les jeux d’eau peuvent mettre en danger leurs oreilles et provoquent la fameuse otite du baigneur. Comment la reconnaître et surtout comment l’éviter ? Voici tous nos conseils pour protéger les oreilles des enfants dans l’eau.

Pourquoi les enfants sont-ils plus touchés par les otites ?

Petit conduit et eau stagnante

Le conduit auditif des enfants est plus étroit et il se remplit facilement d’eau lors des baignades prolongées. Et comme les enfants adorent l’eau, surtout l’été, ils créent facilement les conditions favorables à une otite du baigneur. L’eau amène des bactéries dans l’oreille et quand elle stagne dans le conduit auditif, elle devient idéale pour le développement d’une infection.

Il est plus rare d’avoir des otites du baigneur en mer mais les eaux d’un étang ou d’une piscine, même chlorée, sont souvent propices au développement des bactéries.

Ajoutons un dernier facteur de risque : le rhume. Car quand les enfants ont le nez bouché, la ventilation de l’oreille se fait moins bien et là encore, l’otite guette.

Quels sont les symptômes de l’otite de baignade ?

Une douleur inhabituelle

L’otite du baigneur est une otite externe : elle concerne donc l’oreille externe, du pavillon au conduit auditif. Elle est en général douloureuse, concerne rarement les deux oreilles en même temps et peut aussi se traduire par des oreilles rouges ou même un écoulement de pus. A noter que la gravité de l’otite ne se traduit pas forcément par un niveau de douleur élevé.

Chez les enfants, la douleur sera verbalisée facilement. Chez les bébés, qui ne savent pas localiser la douleur, c’est surtout la mauvaise humeur et les pleurs qui devront vous alerter.

Dans le doute, il est nécessaire de consulter un pédiatre qui pourra procéder au nettoyage de l’oreille et donner un traitement antibiotique, souvent associé à un antidouleur. Mieux vaut faire vite car l’infection peut s’aggraver et détruire les cellules ciliées qui permettent à l’enfant d’entendre. Ces cellules, une fois détruites, ne peuvent pas se régénérer. Il en découle alors une perte d’audition définitive.

Comment protéger les oreilles des enfants de l’eau ?

La solution ? La prévention

Si vous constatez que votre enfant est sensible aux otites du baigneur, vous pouvez prendre de bonnes habitudes qui réduiront considérablement le risque :

  • En cas de rhume, évitez les baignades et assurez-vous de libérer le nez avec un spray avant de laisser votre enfant s’amuser dans l’eau.
  • Abandonnez pour toujours les cotons-tiges qui engendrent des bouchons d’oreilles mais aussi des otites du baigneur.
  • Après chaque baignade, encouragez votre enfant à vider ses oreilles en baillant ou en mâchant un chewing-gum et en penchant sa tête sur le côté. Vous pouvez aussi sécher le pavillon et l’entrée du conduit auditif avec une serviette.
  • Avant la baignade, vous pouvez mettre un corps gras dans le conduit auditif, avec délicatesse (une huile neutre, alimentaire ou cosmétique, sera bienvenue). Ce corps gras facilitera l’évacuation de l’eau après la baignade.
  • Enfin, vous pouvez équiper votre enfant de bouchons d’oreilles, de bandeaux d’oreilles ou même les deux, pour que l’eau ne pénètre pas pendant les jeux d’eau.

VRAI ou FAUX : les idées reçues sur le ronflement

Le ronflement, c’est bruyant, gênant… Mais encore ? Est-ce vraiment un phénomène qui touche plutôt les hommes ? N’y a-t-il vraiment rien à faire ? Au-delà des évidences, on met fin aux idées reçues sur les ronfleurs et le ronflement.

Qu’est-ce que le ronflement ?

D’où vient ce bruit ?

Le ronflement – de son petit nom scientifique la ronchopathie – est lié au passage difficile de l’air dans le pharynx. Les tissus alentours sont mous, l’air est entraîné à l’inspiration, les tissus vibrent comme une voile de bateau dans le vent. Pourquoi le passage est rétréci et les tissus mous ? Les raisons sont multiples. Parfois elles sont anatomiques et propres à chacun. On sait aussi que la prise de poids, l’âge, la ménopause, ou les difficultés respiratoires favorisent le ronflement.

Le ronflement, c’est gênant mais jamais très fort : FAUX

Tous les ronfleurs ne se ressemblent pas

Il y a toutes sortes de ronfleurs. Certains atteignent le niveau sonore d’une conversation (45 à 60 dB) mais certains vont jusqu’à égaler le niveau sonore d’un circuit automobile, d’un concert ou du passage d’un camion (100 dB). On comprend que ceux qui dorment dans la même pièce puissent être gênés par le bruit !

Les ronfleurs dorment bien : VRAI et FAUX

Grosse fatigue ?

Le ronflement n’est pas toujours lié à des problèmes de sommeil. On connaît des ronfleurs occasionnels qui dorment comme des bébés. Toutefois, le ronflement peut nuire à la qualité de sommeil. On se réveille alors fatigué, sans que la nuit soit source de récupération. Plus sérieuse, l’apnée du sommeil, qui peut être associée à des ronflements, nécessite quant à elle une prise en charge médicale.

En résumé, si vous, votre partenaire ou vos enfants ronflent et se réveillent fatigués, n’hésitez pas à consulter un ORL pour trouver l’origine du problème et même, peut-être, une solution !

On ronfle toutes les nuits de la même manière : FAUX

#2 idées reçues sur le ronflement3

Faire la fête… avec modération

Certes, il y a les habitués du ronflement et ceux pour qui c’est une exception. Mais au-delà de ces grandes tendances personnelles, certaines circonstances favorisent les ronflements nocturnes.

Après un gros repas, une prise d’alcool, de tabac, on a plus de chance de ronfler. De même, une prise de poids, une gêne respiratoire liée à un rhume ou à une maladie hivernale favorisent les bruits nocturnes. Enfin, sachez que dormir sur le dos aura aussi tendance à vous faire ronfler plus facilement.

Le ronflement touche plus les hommes que les femmes : VRAI et FAUX

Tous égaux !

C’est en partie vrai chez les jeunes mais la parité se rétablit avec l’âge. Si 60 % des hommes ronflent après 40 ans, 40 % des femmes le font aussi. Après la ménopause, les tissus de la gorge se ramollissent, ce qui favorise alors le ronflement chez les femmes.

Les enfants ne ronflent pas : FAUX

Bonne nuit les petits

Même les petits sont concernés et c’est loin d’être anecdotique ! En effet, 10 % des enfants ronflent. Cela peut être favorisé par des particularités anatomiques parfaitement sans danger mais si votre enfant se réveille fatigué, vous pouvez consulter un ORL pour vous assurer que tout va bien.

Il n’y a rien à faire quand on ronfle : FAUX

Des solutions existent !

De nombreuses solutions existent pour limiter les ronflements, que ce soit pour le ronfleur ou celle ou celui qui partage sa chambre.

D’abord, mieux vaut comprendre l’origine de son ronflement. Nasal ou buccal, chaque type a ses solutions spécifiques.

Nasal ou buccal : comment reconnaître son ronflement ?

Si votre ronflement est nasal, vous pourrez trouver des bandelettes nasales, des sprays pour libérer les voies nasales ou un dilatateur nasal. Si vous souffrez d’un ronflement buccal, vous trouverez aussi des sprays, des pastilles, des gouttières buccales ou même des orthèses d’avancée mandibulaire.

Toutes les solutions anti-ronflement

Le ronflement c’est sans danger pour la santé : VRAI et FAUX

Vite, on consulte !

La majorité des ronflements sont inoffensifs. Pourtant, si vous ressentez de la fatigue au réveil, mieux vaut consulter un médecin ORL. En effet, un ronflement régulier peut cacher une apnée du sommeil qui mérite une prise en charge médicale sans tarder.

Ronflement : comment sauver son couple ?

Si les ronfleurs peuvent passer de très bonnes nuits, c’est parfois plus compliqué pour leurs partenaires, qui voient leurs nuits entrecoupées de réveils et d’insomnies. Comment faire pour que votre ronflement ou celui de votre conjoint ne crée pas de tensions dans votre couple ? Comment gérer ces bruits nocturnes occasionnels ou réguliers ? Découvrez toutes les astuces qui peuvent changer vos nuits et apaiser les relations.

Les causes du ronflement

Un même son, plusieurs explications

Il n’est pas toujours évident d’établir les causes exactes du ronflement. Ce bruit est créé par le rétrécissement des voies respiratoires au moment où passe l’air, un peu comme un tuyau pincé dans lequel on soufflerait. Mais ce rétrécissement peut avoir des causes multiples, parfois liées à l’anatomie d’un individu, à l’obstruction des voies respiratoires (lors d’un rhume par exemple), ou encore au ramollissement des muscles de la gorge (avec l’âge par exemple).

 

L’effet sur la qualité du sommeil

Pour les ronfleurs et leurs partenaires

Pour les ronfleurs eux-mêmes, le son n’est pas une gêne. On connaît certains ronfleurs qui dorment très bien. Parfois en revanche, leurs nuits peuvent être hachées et non récupératrices. Ils se réveillent alors fatigués. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin ORL pourra vérifier si tout va bien.

Le bruit, qui peut atteindre 100 dB, est en revanche souvent gênant pour la ou le partenaire. Et cette gêne peut causer bien des tensions au sein du couple : 44 % des Français se sont déjà disputés avec leur conjoint en raison des ronflements de l’un d’eux (source : Ifop pour Tousaulit) !

Comment gérer cette question ? Comment permettre aux deux partenaires de mieux dormir ? Des solutions existent.

Comment l’annoncer à son partenaire

Le plus tôt sera le mieux

La première chose à faire quand on est gêné par les ronflements de son ou sa partenaire, c’est de le dire sans attendre. En effet, mieux vaut exprimer ses difficultés à dormir calmement plutôt que d’attendre que la fatigue et la rancœur fassent monter la pression, au risque de se mettre en colère. Le sujet deviendra alors épineux et plus difficile à résoudre.

La meilleure manière d’en parler ? Evoquer ses propres troubles du sommeil et chercher des solutions ensemble. Rassurer son partenaire sur l’amour qu’on lui porte tout en expliquant factuellement le problème.

Les solutions pratiques pour mieux vivre avec les ronflements

Ronfler n’est pas une fatalité

Si certaines particularités anatomiques peuvent être à l’origine du ronflement, dans la majorité des cas, on peut agir pour réduire les ronflements, en fréquence ou en intensité.

  • Soigner son hygiène de vie: moins fumer et boire le soir. Ce n’est un secret pour personne, après une fête, on ronfle davantage ! La consommation d’alcool le soir relâche les tissus de la gorge, créant des conditions idéales pour le ronflement. Quant à la cigarette, elle crée une inflammation avec le même résultat. Réduire sa consommation d’alcool ou de cigarettes est donc une excellente idée pour éviter de ronfler.
  • Faire attention à son poids: le surpoids favorise également le ronflement et quelques kilos peuvent faire la différence. Mieux vaut garder la ligne pour passer de bonnes nuits.
  • Eviter de dormir sur le dos: quand on dort sur le dos, la langue a vite fait de tomber vers la gorge à cause de la gravité. Le passage de l’air se réduit et le ronflement se fait plus sonore ! Si vous pouvez dormir sur le côté, vos nuits n’en seront que plus douces.

De même, il existe des solutions pratiques à mettre en place quand on est un ronfleur régulier, qui peuvent considérablement améliorer la situation pour vous et votre partenaire :

  • Les sprays et gommes pour dégager le nez ou la gorge
  • Les bandelettes ou les dilatateurs qui écartent le nez pour faciliter le passage de l’air
  • Les gouttières buccales ou l’orthèse d’avancée mandibulaire qui créent de meilleures conditions au passage de l’air
  • L’oreiller anti-ronflement qui aide à adopter la position latérale pour dormir

Nos solutions anti-ronflement

Dans tous les cas, quand le ronflement devient une gêne pour vous ou votre partenaire, n’hésitez pas à consulter. Le médecin ORL pourra vous donner des pistes pour améliorer la situation. Il pourra aussi vérifier que votre ronflement ne cache pas une apnée du sommeil, véritable pathologie qui nécessite une prise en charge médicale.

Et pour le ou la partenaire ?

Des bouchons d’oreilles peuvent permettre de passer à nouveau de bonnes nuits et d’apaiser les tensions.

Les protections auditives sommeil

Comment reconnaître son ronflement : nasal ou buccal ?

Ronflement nasal ou buccal ? Peut-être ne vous êtes-vous jamais posé la question. Pourtant, le ronflement peut avoir des origines différentes. Et selon les cas, on n’apporte pas les mêmes solutions. Comment faire la différence entre un ronflement nasal et un ronflement buccal ? Quels sont les signes pour les identifier ? Comment réduire l’un et l’autre ? On vous dit tout.

 

Qu’est-ce que le ronflement ?

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Le ronflement, c’est le bruit de l’air qui se fraye un passage dans un espace restreint et fait vibrer les tissus mous, un peu comme un drapeau qui claque dans le vent. Le ronflement est finalement très répandu car plus de 10 millions de français ronfleraient régulièrement, et au-delà de 50 ans, 60 % des hommes et 40 % des femmes seraient touchés (source : http://www.chu-nimes.fr/actu-cht/tout-savoir-sur-le-ronflement.html/).

Mais tout le monde ne ronfle pas de la même manière. Il y a les ronfleurs occasionnels et les ronfleurs chroniques, les ronfleurs discrets et les ronfleurs spectaculaires dont le niveau sonore peut atteindre l’équivalent du passage d’un camion (soit 95 à 100 dB). Si la majorité des ronflements sont bénins, ils peuvent être le signe précurseur de pathologies plus graves comme l’apnée du sommeil. Une pathologie plus fréquente qu’on l’imagine : selon les études entre 1 et 8 % de la population seraient concernés (source : https://chhuor-orl-nantes.fr/le-ronflement-et-lapnee-du-sommeil/). Les ronflements peuvent perturber les nuits du ronfleur, de la personne qui partage son lit et même parfois de toute la famille !

-> Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le ronflement

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Quels sont les différents types de ronflement et comment les reconnaître ?

Ronflez-vous un peu, beaucoup, passionnément ?

Faites-vous partie des ronfleurs d’un soir ou des ronfleurs de toujours ? il existe 3 grandes catégories de ronflement en fonction de la fréquence et de l’intensité.

  • Le ronflement est léger ou occasionnel. Il ne perturbe ni vos nuits ni celles de votre partenaire. Il peut intervenir surtout l’hiver ou au moment des allergies, ou encore après une soirée de fête (alcool, repas trop copieux).
  • Le ronflement modéré est plus fréquent et plus sonore. Il peut être gênant pour votre entourage et perturber votre capacité de récupération. Alors, vous passez de mauvaises nuits et vous vous réveillez fatigué(e). Souvent, des solutions simples permettent d’atténuer le ronflement modéré voire de le faire disparaître. N’hésitez pas à vous renseigner auprès d’un professionnel de santé.
  • Le ronflement chronique est permanent et peut être associé à d’autres pathologies comme l’apnée du sommeil. Ce type de ronflement doit être diagnostiqué par un médecin qui peut demander des examens complémentaires. Certains équipements médicaux peuvent être nécessaires pour accompagner l’apnée du sommeil et parfois, une intervention chirurgicale peut résoudre le problème.

Ronflement nasal ou buccal : toutes les différences  

Et vous, quel ronfleur êtes-vous ?

Selon le type de ronflement, les solutions à apporter sont différentes. C’est pourquoi il est important de bien se connaître et de bien comprendre l’origine de ces bruits nocturnes.

Le ronflement nasal : Il est causé par des voies nasales obstruées dû à un rhume, une allergie ou une cloison nasale déviée. Certaines personnes ont également des voies nasales plus petites que la moyenne et cela peut créer un ronflement, car l’air rencontre des difficultés à circuler dans la sphère ORL : le ronflement est alors fréquent voire permanent.  

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Le test pour se faire une idée : En bouchant une narine avec votre index, observez ce qui se passe dans l’autre narine quand vous respirez normalement. Si celle-ci se rétrécit nettement au passage de l’air, vous êtes probablement un ronfleur nasal. Vous pouvez continuer à explorer cette hypothèse.

La solution ? Aujourd’hui il existe des solutions simples à efficacité immédiate qui élargissent les voies nasales pendant votre sommeil et réduisent le ronflement. Si votre ronflement est occasionnel, pendant la saison hivernale où les rhumes se succèdent, pensez aussi à bien nettoyer les voies nasales avant d’aller vous coucher à l’aide d’un spray nasal.

Le ronflement buccal : Il est causé par l’obstruction du passage de l’air entre la bouche et la gorge. Lors du sommeil, les tissus mous du palais et de la luette se relâchent. Souvent, le ronflement buccal a lieu la bouche ouverte. Le ronfleur se réveille d’ailleurs fréquemment avec la bouche sèche. Le son est régulier, comme le bruit d’une voile au vent. Mais attention, parfois des voies nasales obstruées peuvent être la cause d’un ronflement buccal, ce qui peut brouiller les pistes.

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Le test pour se faire une idée : Si, quand vous essayez de ronfler volontairement la bouche ouverte, le son est le même que le ronflement pendant votre sommeil (la personne qui dort avec vous pourra peut-être vous le confirmer), il est probable que vous soyez un ronfleur buccal. Continuez l’enquête dans cette voie !

La solution ? Une fois encore, des moyens existent afin de faciliter le passage de l’air et limiter les vibrations sonores causant les ronflements. Différentes solutions selon vos goûts (sprays, pastilles, oreillers…) permettent de limiter les vibrations sonores au niveau de la gorge. Vous trouverez aussi des appareils permettant d’aider à retenir les tissus mous lors du sommeil et de maintenir ainsi un flux d’air.

Dans tous les cas, éviter de dormir sur le dos est une des clés pour des nuits plus calmes. Les positions latérales favorisent en effet le dégagement des voies respiratoires.

Comment savoir si votre ronflement est pathologique ?

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Un doute ou une question ?  Vite, une consultation !

Aucun tabou à avoir. Le ronflement est un motif de consultation majoritaire chez les ORL ! (source : https://chhuor-orl-nantes.fr/le-ronflement-et-lapnee-du-sommeil/). S’il incommode votre partenaire, s’il perturbe vos nuits ou si vous suspectez une apnée du sommeil, une consultation chez un médecin est nécessaire. N’hésitez pas à y aller avec votre partenaire qui pourra donner des informations précieuses au médecin pour l’aiguiller sur le type de ronflement (fréquence, son, position pendant que vous ronflez…).

Votre médecin pourra alors prescrire des examens complémentaires et personnalisés et ainsi vous accompagner pour passer à nouveau des nuits paisibles.